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Bébé JO

Sélection des rédacteurs
Roman
à partir de 9 ans

L'avis de Ricochet

L'histoire de 2 frères pingouins sur leurs banquise.
Une histoire écrite, comme l'autobiographie du cadet, ponctuée d'illustrations couleur "banquise" (du blanc au gris foncé !)

Des illustrations extraordinairement savoureuses,
pour ravir un lecteur tout acquis aux états d'âme de ce bébé pingouin en mal d'affection: de ces caprices de "petit-dernier", aux jalousies de ce grand-frère tant admiré, en passant par l'inextinguible amour dédié à toutes les mamans du monde, ce récit est un réel moment de bonheur simple à déguster en famille autour d'une boite de sardines par exemple.
Une écriture poético-loup-phoque quasi théâtrale.

Une grande réussite !

L'avis des internautes

Les avis exprimés ci-dessous n'engagent que leurs auteurs
le 06/01/2006 22:00

Le début de ce roman n’a pas d’action : l’auteur ne fait que de décrire. J’ai beaucoup de mal à comprendre mais la manière dont il inverse les mots est très humoristique.
Les illustrations sont tristes (en noir et blanc) comme Bébé Jo.

Ce livre a une apparence triste car il n’y a que du blanc et du noir. On dirait que l’illustrateur a eu une idée soudaine et qu’il l’a dessinée , comme un brouillon, sur un vieux papier qui traînait dans le coin. C’est quand même assez bizarre comme illustrations, il fallait y penser, comme l’histoire, assez recherchée. Ce que j’ai aimé ce sont les résumés qui suivaient les paragraphes, en plein milieu d’une histoire, car ça sort de l’ordinaire : je trouve ça marrant. L’auteur a voulu nous montrer que dans un monde petit, froid, sans gaieté, il y a toujours un brin de vie.

Je n’ai pas aimé ce livre parce qu’on ne nous parle pas de l’auteur. En plus il met le nom des personnes pour lesquelles il a écrit ce livre : au début on se sent déjà à part. Je n’ai pas absorbé les illustrations : elles ne donnent aucune idée de ce que peuvent être les « ça caille ». Ce que j’ai le moins aimé c’est l’humour des personnages, pour moi c’est un humour bête, on ne dirait même pas qu’ils parlent la langue française. En plus, il y a beaucoup de moments en digression.
J’ai donné ce livre à ma grande sœur et elle a apprécié tout ce que je n’ai pas aimé.

L’histoire se passe dans la mondise où tout est blanc, blanc et encore blanc. Il y a un village : Moins Cinquante avec trois igloos et deux « ça caille », moitié pingouins, moitié manchots, leur mère qui ne se réveille pas, deux ours qui ont faim et Michel le corbac, apporté par le vent.
L’auteur joue bien avec l’humour et la tristesse, et l’illustrateur a fait des dessins très rigolos. Richard Morgiève a réussi à nous faire rire, pleurer, avoir peur. Les personnages ne parlent pas trop comme nous, et les lettres ont été changées pour faire d’autres mots. Ce qui est un peu dommage c’est que l’auteur met partout des résumés.

Bébé Jo et Grand Jo sont deux demi-frères qui ne s’aiment pas : ils apprennent à s’aimer. Deux ours essayent de manger le petit car un jour Bébé Jo se perd. Quand les deux « frères » deviennent amis, c’est à ce moment là qu’ils apprennent quelque chose de terrible. Cette histoire fait rire. Dans ce livre il y a de la haine, de la joie, de la peur et surtout à la fin de la tristesse : c’est bien qu’il y ait plusieurs sentiments et pas un seul. D’un côté, j’ai bien aimé la fin, et de l’autre pas trop. Je me suis attachée à la façon de dire les mots. Les dessins en noir et blanc me plaisent car ça fait plus rigolo. Je pense que l’auteur a écrit ce livre pour dire qu’on peut tout changer.

C’est une histoire marquante à cause du drame et de l’émotion. L’humour s’ajoute à la tristesse. Grand-Jo fait semblant de ne pas aimer son petit frère, et c’est ce qui se passe dans les familles où frère et sœur se disputent souvent.

L’histoire – triste et passionnante - et la façon de la raconter sont très originales. Les résumés permettent de se remémorer les faits à tout moment.
A force de lire les mots écrits bizarrement, quand je lisais des mots « normaux », je les déformais automatiquement. Je conseillerais ce livre à des personnes aimant les histoires qui sortent de l’ordinaire ou les histoires de famille.

Cette histoire raconte plusieurs choses : l’amour, la curiosité de Bébé Jo et la tristesse. Je l’ai aimée car elle est inventive mais on arrive à croire que c’est réaliste : c’est une histoire vraie inventée. L’illustration de Gianpaolo Pagni est très riche car il utilise des cercles et des traits. Il a bien lu l’histoire avant de dessiner. L’auteur a du retrouver son enfance quand il a créé l’histoire. Le langage de Bébé-Jo donne le goût du livre : sans ses mots, ce ne serait pas le même livre. Comme ce livre nous explique la vie, on peut le relire plus tard, adulte.
Un regret : pour le prix, l’éditeur aurait pu le relier correctement. Les pages mal collées ne tiennent pas *<br>
* Effectivement, nous l’avons constaté et nous transmettons à l’éditeur.

Dans la ville de Moins Cinquante, il y a trois igloos. Deux sont vides ; dans le troisième, deux Ca-caille se disputent et leur maman dort. Dehors, il y a les cousins ours « Estomours et Romuald » ainsi que Michel le Corbac surnommé « Top Gun ». Les ours sont affamés : vont-ils manger Michel, Grand-Jo ou Bébé-Jo ? Pour le savoir, lisez ce livre !
Ce récit linéaire m’a plu car l’auteur utilise de l’humour, du suspense, un peu de surréalisme (les deux frères ennemis) et de l’émotion (les noms). Le style est particulier : les personnages parlent différemment de nous et utilisent des anglicismes. Lors de cette lecture j’ai beaucoup rigolé mais j’ai aussi pleuré. Cette histoire est assez optimiste, car même si elle est triste, la fin redonne espoir. Dans l’ensemble les illustrations sont assez grossières et je pense qu’elles sont en noir et blanc car ce sont les couleurs principales que l’on rencontre au Grand Nord. Elles représentent la tristesse.

Je crois que quand l’auteur a écrit ce livre il s’est amusé : la recette est la tristesse et tout de suite après pour remonter le moral un peu d’humour. Il y a des paroles qui rattrapent le coup, qui font rire.
Les mots clés sont : chaleur, froid, noir et blanc. Le froid pour les rapports qu’entretiennent Bébé-Jo et Grand-Jo. Chaleur pour la complicité entre Bébé-Jo et sa maman. Noir pour l’ignorance de Bébé-Jo et blanc pour la neige qui donne un petit coup de froid. Pour moi, Bébé-Jo est dans une prison de glace. Sa maman dort et pendant ce temps, il repense à ce qu’elle lui disait : Tu es mon petit stalactite en solde, mon bébé Jo adoré, mon petit rien du tout chéri. Certaines phrases n’auraient pas dû lui plaire mais il prend ça pour quelque chose d’affectif, il sait que sa maman ne va jamais se réveiller. Les résumés que l’auteur place régulièrement dans son texte donnent de la distance entre le lecteur et le livre, qui est un livre de tension. Les illustrations de Gianpaolo Pagni aident à comprendre et introduisent un peu de chaleur : on dirait des dessins d’enfant. Sur la couverture, on remarque des cercles comme des ondes, évoquant le vent. C’est mon livre préféré depuis que je lis.

C’est l’histoire de deux personnes qui partent dans la « Mondise » (un autre monde), dans une ville qui s’appelle « Moins Cinquante » et où les habitants se nomment les « Ca caille ». Bébé Jo et Grand Jo, son frère aîné, sont avec leur maman, qui dort toujours. Les « Berchtegaden », leurs voisins, sont partis dans un autre monde où on n’a pas besoin de boîte de sardines.
Je n’ai pas aimé ce livre (je ne l’ai pas lu en entier) car on comprend trois fois rien, les mots sont répétés à la suite, il y a des résumés sur chaque page et des mots bizarres.

Histoire très rigolote, très très triste à la fin, un peu compliquée. Les dessins sont drôlement bien faits.

Au début, Bébé Jo raconte sa vie, en fait sa famille, sa ville, etc… puis il essaye de réveiller sa maman. Il y a des ours. On peut dire que c’est comme une aventure pour lui. La première de couverture montre bien le héros. Par contre, je ne suis pas convaincue par le résumé sur la quatrième de couverture. L’auteur a voulu plutôt montrer une histoire marrante et triste, mais surtout triste qui raconte une vie normale pour un petit garçon, si on met à part sa façon d’appeler la ville, les personnages. Il y a des méchants et des gentils. Ce livre m’a plu car je sentais vraiment l’histoire (je la comprenais).

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