Moi, je la trouve belle

Dans le cadre d’un programme d’échanges culturels interplanétaires, Alex, petit Terrien, reçoit Myrlwen, une jeune Slibuth, chez lui. Avec sa douce fourrure verte, ses grands yeux qui lui mangent le visage et sa façon douce d’être au monde, Myrlwen charme son correspondant, qui confie ses sentiments à son PersoPad à défaut de pouvoir – de vouloir – les exprimer au grand jour. Car ses copains de classe sont sans pitié ! Las, son meilleur ami s’aperçoit bien vite de l’attirance d’Alex.

Un petit roman de science-fiction amusant, tout mignon et très simple : on attend longtemps un pied de nez, une pirouette, qui ne viendront pas vraiment. Il s’agit ici de traiter simplement de la différence, de l’acceptation de l’autre, par le biais d’un monde futur, donc (on n'en est pas encore à parler des mariages mixtes, quoique). L’amour que le sensible Alex porte à Myrlwen ne dépend pas d’une simple curiosité pour la nouveauté, car le petit garçon nous parle à la fois du physique de son amie et de sa personnalité, à la fois douce et ferme… Avec peu de dialogues mais une écriture volontiers orale, le ton se fait dynamique comme la jeunesse, et l’emploi du présent apporte encore une immédiateté sincère, un brin naïve, au témoignage du jeune Alex. De l’usage du PersoPad en journal intime…