Le bon Antoine

L'avis de Ricochet

Accusé à tort d'avoir tagué son lycée, Antoine doit effectuer pendant une semaine un travail d'intérêt général au sein de l'établissement : participer au nettoyage avec l'équipe d'agents, tous les matins avant l'arrivée des élèves. Pour ce lève-tard, c'est une vraie punition. Mais il rencontre aussi Bébé, jolie et exubérante jeune femme qui ne cesse de lui parler de Chouchou, son fils qu'elle adore. Sous le charme, Antoine va se retrouver à garder le nourrisson, tandis que sa mère court sur les routes pour participer au tournage d'un film. La solidarité lycéenne se met en place, et chacun va aider ou donner son avis sur la meilleure façon de soigner et nourrir un bébé...

Après La belle Adèle, qui plongeait avec loufoquerie dans les codes adolescents (pour s'intégrer, il faut forcément être en couple), Le bon Antoine imagine nos héros – plus ou moins les mêmes que ceux du tome précédent – aux prises avec la mater/paternité. Évidemment, ils sont complètement perdus, évidemment, les adultes sauveront la mise. Mais Marie Desplechin aura eu le temps de nous montrer une fois encore la vie intime, faite de petits riens qui disent tout, des 15-17 ans d'aujourd'hui. Et ce sont encore de grands enfants, au fond tous bien gentils et sages. Curieusement, la tranche d'âge supérieure, celle de Bébé, serait davantage frivole ! Écriture pleine d'humour et dialogues qui fusent, histoire improbable aux rebondissements étonnants, personnages adorables de candeur : il suffit de se laisser porter par un univers à la fois ancré dans la réalité et fantaisiste à souhait.

Sophie Pilaire

Présentation par l'éditeur

On n’arrive pas au fond du trou d’un seul coup. Non, non. C’est du boulot. Pour moi, tout a commencé le jour où on m’a volé mon sac au collège. Ou plutôt, non… le soir où Thomas Grandjean nous a invités chez lui pour un petit squat. En fait non… le jour où je suis devenu l’ami de Thomas Grandjean. Voilà. Tout a commencé avec Thomas Grandjean. » Pour protéger Thomas qui a tagué le collège, Antoine

On n’arrive pas au fond du trou d’un seul coup. Non, non. C’est du boulot. Pour moi, tout a commencé le jour où on m’a volé mon sac au collège. Ou plutôt, non… le soir où Thomas Grandjean nous a invités chez lui pour un petit squat. En fait non… le jour où je suis devenu l’ami de Thomas Grandjean. Voilà. Tout a commencé avec Thomas Grandjean. » Pour protéger Thomas qui a tagué le collège, Antoine s'accuse et assume la punition : venir tous les matins à sept heures aider à nettoyer les salles. Dans l’équipe d’entretien, il y a Bébé. Elle est jolie comme Beyoncé et Antoine ne peut rien lui refuser ! Voilà qu'elle lui fourgue son fils de sept mois en baby-sitting le temps de se refaire un avenir… Vous connaissez la loi de Murphy ? Antoine en oublierait presque que Lison l'a lourdé !

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