Il faut sauver Saïd
L'avis de Ricochet
Depuis les aventures de Maxime (avec notamment Maxime fait de la politique, en 1991) Brigitte Smadja connaît assurément très bien les problèmes que peuvent rencontrer les jeunes élèves au sein de l’école. Dans un style simple, facile à lire, voici une nouvelle démonstration avec l’ouvrage Il faut sauver Saïd. Sans nul doute, ce livre pourra susciter nombre d’interrogations et de discussions au sein des établissements scolaires, face à l’interrogation que nous pose l’auteur : comment se fait-il qu’un jeune garçon, bon élève, aimant les textes et la langue française, puisse peu à peu, à l’arrivée en sixième, sombrer, ne plus travailler, redouter de plus en plus l’école ? Avec son copain Antoine (qui changera bientôt d’établissement), le jeune Saïd l’explique mieux que personne : c’est qu’avant, dans la classe de primaire, Nadine, la maîtresse, expliquait qu’entre le couloir et la classe il y avait une frontière, en somme il existait des règles, on imposait le silence, il y avait un encadrement. Le collège Camille Claudel semble bel est bien tout le contraire : Saïd compare l’établissement à une télévision où passerait sans cesse un film de guerre avec des cris, du bruit, des cours inaudibles, des injures, des violences sans cesse répétées.
Le décor est planté. Saïd navigue entre le collège et la cité, entre le chantage et la fatigue, entre le mépris et la haine. Et les épisodes de cette souffrance intérieure, de ces vexations quotidiennes, ne manquent pas : la bande de son cousin Tarek qui se venge de la professeur de français, Madame Beaulieu, en crevant les pneus de sa voiture ; son frère, Abdelkrim, qui se joue de l’autorité paternelle et commence de mauvais coups ; sa sœur, Samira, qui doit quitter la cité parce qu’elle a un petit ami ; son petit frère atteint de surdité après une maladie mal soignée ; enfin, Saïd soumis, obligé de collaboré aux petits trafics de son cousin, après des menaces sur sa famille.
Au fil des mois, Saïd (ici dans un français parfait, notant la définition des mots trop difficiles) tente de trouver des explications et surtout des solutions, pour s’en sortir, pour retrouver le goût de vivre et étudier. Mais peu à peu c’est la colère qui gronde face à cet inexorable enchaînement. Et le lecteur pourra certainement se demander « Peut-on encore sauver Saïd ? ». Son monde d’enfant semble s’écrouler comme un château de cartes, sans qu’aucun adulte ne puisse le retenir. Alors Saïd s’accroche à des petits riens (à un monde doux et naïf qui serait le sien) : une visite au Musée d’Orsay, un carnet de croquis, une carte postale représentant un tableau de fleurs blanches, un séjour dans la maison de campagne de son ami, ce livre même comme un journal intime. Et petit à petit, face à cet échec permanent, le lecteur pourra percevoir une issue possible. Un aide précieuse viendra de son professeur d’histoire-géo (qui pourtant est comme absent tout au long du récit). Une grande consolation en somme.
Brigitte Smadja a su parfaitement mener son récit, et pour ainsi dire sa démonstration. Ce court roman pose assurément de nombreuses interrogations, tant sur les méthodes éducatives que sur l’organisation des collèges aujourd’hui. On pourra reprocher à l’auteur d’être parfois trop caricatural, d’autres fois trop tendre. Il n’empêche que ce récit s’efforce de redonner à l’éducation sa propriété, et d’accorder à la beauté (et à l’imagination) toute la place qu’elle mérite, partout et en toute situation. .
Présentation par l'éditeur
Il faut sauver Saïd, de Brigitte Smadja a été distingué dans la catégorie Romans 9-12 ans du Prix Sorcières 2004
L'avis des internautes
moi je trouve ce livre chouette a lire .ces histoires de fugues avec la soeur de said ,d'argent caché sous le lit du frere de said,etc c'est une histoire qui ne fini pas comme on le pensait !!!!qui dit bon début, mauvaise fin
moi j'ai beaucoup aimé ce livre car on ne s'imagine pas ce qui se passe dans les banlieues parisienne mais ce livre pourrait vraiment etre la réalité. l'histoire en elle même est facile à lire, en plus les définitions des mots compliqués peuvent nous être utiles.
Personnellement, je crois que ce livre est réussi. J'ai trouvé l'histoire superbe. Saïd, le personnage principal, est un petit garçon qui entre en 6eme. Sa vie n'est pas très simple ni très facile : il vient de déménager et sa maman ne peut l'aider car elle ne parle pas bien français. Mais, bien qu’elle ne parle pas bien français, il est très bon à l'école. Il est même l'un des meilleurs. Il n'a pas beaucoup d'amis mais son frère et son cousin sont dans la même école que lui. Ce fut un peu la même chose pour moi quand j'ai déménagé à New York et que je suis entrée à l’école américaine. Je ne connaissais personne, je ne savais pas bien parler la langue et ma maman ne pouvait pas trop m'aider à faire mes devoirs. Donc je comprends les sentiments de Saïd. Son frère travaille pour son cousin, et je ne trouve pas cela très bien car son cousin est un voleur et un menteur. Je n'aimerais pas que mon frère fasse la même chose.
Ce que j'ai aussi apprécie , c'est que le livre est rapide à lire car le vocabulaire en est simple donc facile à comprendre. Quand les mots sont compliqués, la définition nous est donnée. En effet, dans l'histoire, il y a des mots en italique, suivis de leur définition .Ces mots sont choisis par Saïd dans le dictionnaire qu'il a eu pour son anniversaire.
J'aime beaucoup cette histoire car elle pourrait être vraie. Cela peut arriver à n'importe quel enfant. Heureusement que M. Théophile est là pour aider et soutenir Saïd car, sans lui, il ne viendrait plus à l’école. Il est trop triste de ne plus fréquenter son ami Antoine.
Camille MOREL
FRENCH AMERICAN SCHOOL OF NEW YORK
- Ton expérience de l’école est-elle la même que celle de Saïd ?
Mon expérience de l’école n’est pas la même que celle de Saïd pour trois raison.
La première raison est que mon école n’est pas très grande et que nous ne faisons jamais autant de bruit qu’au collège Camille Claudel. Le livre décrit le bruit assourdissant des couloirs et un escalier encore plus épouvantable que les couloirs. Dans les classes, le climat est désagréable pour les professeurs, les élèves ne les écoutent pas, ils bavardent sans arrêt. La FASNY n’est rien de tout cela. Les couloirs ne sont pas très bruyants, et l’escalier non plus. Dans les classes, nous sommes sages la plupart du temps, et c’est agréable pour les professeurs.
La deuxième raison est que, depuis que je suis entrée au collège, j’essaye d’avoir de bonnes notes dans toutes les disciplines. Saïd, au contraire, n’essaye plus d’écouter ni d’avoir de bonnes notes, sauf dans un de ses cours.
La troisième raison est que, dans mon école, il n’y a pas de meute. Au collège Camille Claudel, au contraire, il y a des meutes et les élèves moins âgés sont effarés, terrifiés, inquiétés et tourmentés.
C’est pour ces trois raisons que mon expérience de l’école n’est pas la même que celle de Saïd.
- Donne ton commentaire personnel sur ce livre (les personnages, l’histoire, le style de l’écriture, etc.).
J’ai aimé comment Brigitte Smadja décrit les personnages dans ce roman. Elle les a créé comme s’ils étaient réels, et non fictifs. Elle a décrit leurs personnalités, leurs qualités et leurs défauts, leurs amis, les relations qu’ils ont entre eux, leurs familles, où ils habitent, s’ils vont à l’école, s’ils sont intelligents, leurs pensées, comment ils se sentent, etc. Je pense que l’histoire est bien construite. Le livre suscite des émotions comme l’intérêt, l’excitation et la tristesse. L’histoire nous donne envie d’en savoir plus, nous attire dans le récit, crée l’illusion que nous sommes dans l’histoire et que nous sommes Saïd. Après avoir lu ce roman, j’ai réalisé qu’il y a. dans certains écoles comme Camille Claudel, des élèves bruyants et des meutes. J’ai bien aimé la situation finale et comment le problème est résolu. Les définitions de mots difficiles m’ont aidée. Je pense enfin que le style ’écriture de Brigitte Smadja dans ce roman est agréable, plaisant, et que l’histoire est bien écrite.
Francesca HAMPTON
FRENCH AMERICAN SCHOOL OF NEW YORK
- Peut-on encore sauver Saïd ? Est-ce vraiment Mission impossible ? Qu’en penses-tu ?
Non, ce n’est pas Mission impossible de sauver Saïd. Il pourrait encore être sauvé par des invitations régulières chez Antoine et par les visites fréquentes de Samira. M. Théophile pourrait aussi l’aider en tenant la promesse qu’il lui a faite. Car les deux jours qu’il a passés chez son ami Antoine furent les deux plus beaux jours de sa vie (certes, à 12 ans !) et le départ de Samira l’avait aussi rendu très triste. Si Samira revenait et qu’Antoine lui rendait visite souvent, il se sentirait donc, à mon avis, déjà beaucoup mieux. Et si Mr. Théophile tenait sa promesse, il deviendrait alors une sorte de deuxième père pour Saïd, « qui ne le lâcherait pas ». Il pourrait être également sauvé par une maîtresse comme Nadine si, par chance, il en rencontrait une autre à l’avenir. Celle-ci lui apprendrait que le travail à l’école sert à quelque chose, que l’école n’est pas seulement constituée de « meutes » féroces qui attaquent, mais que l’école est le lieu où l’on peut apprendre ce que les adultes doivent savoir. Et si Mounir suivait la même voie que Saïd jusqu’au CM2, Saïd aurait alors l’opportunité de pouvoir prendre exemple sur son petit frère.
- Donne ton commentaire personnel sur ce livre (les personnages, l’histoire, le style de l’écriture, etc.).
J’aime bien l’histoire, qui est assez choquante par certains côtés, car elle est pleine d’émotion et relate tous les gros problèmes que l’on peut avoir lors de la rentrée au collège. Je pense cependant que le livre m’aurait plu davantage si Antoine était resté avec Saïd et que Samira était revenue après le départ d’Abdelkrim. Les personnages sont très bien choisis et bien décrits, sauf M. Théophile, qui n’est décrit que comme un personnage de Mission impossible. Ils me paraissent quasi-réels. Les personnages que je préfère sont Antoine, M. Théophile et Mme Beaulieu. Le style de l’écriture me plaît bien. Les comparaisons sont bien choisies, parfois même drôles, et le style convient très bien à la description faite par le narrateur (Saïd). L’illustration de la couverture est à la fois bien et mal choisie. L’expression sur le visage de Saïd est la bonne, mais j’aurais représenté une foule d’élèves qui crient à l’intérieur d’un collège plutôt que des immeubles. Ce livre fait partie de ceux qu’on lit d’une seule traite : quand on commence sa lecture, on ne peut plus s’arrêter ! Cet ouvrage m’a aussi mis un petit peu mal à l’aise, et tout particulièrement ce qui est arrivé à Saïd.
Ce livre est un livre tres interessant et j'ai hate que Mme Smadja sorte une autre oeuvre de meme type. Bon courage a elle et aux createurs du site. Bonne continuation.
ce livre est génial au début j'amais pas trop mais après j'ai adoré c'est notre prof de français qui nous a proposée de lire ce livre je l'ai tout de suite choisie !!!!
J'ai étudié ce livre en 6 eme et nous avons été tres touché, c'est une dure réalité mais c'est pourtant la vérité. Mme Smadja j'admire votre travail et j'ai hate de découvrir une autre de vos oeuvres.
Je me replonge en partie sur mon propre vécu. Je n'ai pas habité en cité, je n'ai pas été un enfant de l'immigration mais, tout comme Saîd, l'entrée pour moi au collège m'aura obligé à cesser de voir le monde avec mes yeux d'enfant. Il m'aura fallu deux ans, mon redoublement de 5e et l'entrée dans l'adolescence, pour que j'assimile la situation (j'étais mauvais élève en 6e et en 5e, en réaction justement au rejet de la vision du monde d'adultes).
Je quittais une école primaire à taille humaine ou il existait la convivialité, le respect, le savoir vivre pour découvrir un univers ou tout le monde ne démarrait pas avec les mêmes chances dans la vie.
Cela se passait en 1976, c'est à dire il y a plus de 30 ans et j'imagine que l'épreuve pour un(e) gamin(e) de 11 ans aujourd'hui doit s'avérer plus ardue, qui plus est s'il (elle) est issu(e) d'un milieu magrhébin, avec des grands frères marginalisés, sensibles à l'intégrisme, imposant la loi du mâle dominant à leur soeurs (et encore, dans le livre et dans le téléfilm "Il faut sauver Saïd", le statut d'âiné de la grande soeur de Saïd lui a permis de s'opposer plus aisément aux règles obscurantistes que voulait lui imposer son frère cadet AbdelKader ).
Je crois que malheureusement Saïd existe vraiment et que ce qu'il vit est le lot de nombreux élèves issus de l'immigration: le grand frère qui prend le pouvoir à la maison, les parents dépassés par des choses qu'ils ne maîtrisent plus et un excellent élève en déperdition enfermé dans une souffrance qu'il ne vit pas forcément comme telle (à la différence de Saïd)... être obligé de faire ce que les grands veulent, sinon pas de place dans le quartier!
Ce livre dérange vraiment certains de mes élèves, qui anticipent ce qui risque de leur arriver au collège (et qu'ils ont vu se produire sur certains de leurs ainés) alors qu'ils veulent réussir.
Merci à Brigitte Smadja pour ce livre dont je me sers comme d'un ouvrage préventif en cette fin d'année, pour que les garçons comprennent qu'il y aura toujours un M.Théophile pour leur tendre la main.
Abdelkrim est un gros patapouf !
Nous sommes des Hollandaises. Pour le cours de francais on a lu ce livre. C'était un beau livre. La vie de Saïd, c'est très compliqué, parce que il est très jeune. Nous aimons Saïd!
salut ba c'est pour vous dire que "il faut sauver said" tournée lété dernier sortira sur france 3 pandant les vacances de paque! et bonne lecture.
(c'est un téléfilm)
Je suis en 6° et on nous a obligé de lire ce livre!!
Au début quand j'ai vu la couverture je n'ai pas trop aimé mais quand j'ai commencé a le lire il m'a de plus en plus plu
En français, nous devions aussi lire des livres au choix, j'ai été le premier à le choisir, les autres ont suivis. J'ai adoré ce livre,très bien écrit. Dommage, je trouve, que Saïd écrive les définitions du dictonnaire en plein milieu du texte... ca coupe le rythme mais sinon, très bon livre
MOI JE TROUVE QUIL ETAIT GENIAL ET JAIME BIEN L'HISTOIRE AVEC TAREK ABDELKRIM ETC.............
MES REMERCIMENTS A BRIGITTE SMADJA POUR NOUS AVOIR ECRIT SE LIVRE
JESPERE QUI IL EN AURA UN AUTRE......
DE LA PAR DE YOUSRA
jai adoré le livre car il nous apprend sur la vie dune famille assez bizarre mais je vous le conseille
ce livre et génial et tout ce qui est ecrit et vrai car beaucoup d'enfants essayent de se mettre dans une situation d'apprentissage mais ils ne le peuvent pas a cause d'autres élèves. Mais Said lui ne se décourage pas et il a une passion pour les mots et leurs phoneme.
quand je lis ce livre j'ai pas envie de m'arreter
c'est un très très bien et plein de vérité
moi je trouve ce livre super je comprends totalement ce que peut ressentir Saïd. Je conseillerai ce livre à tout le monde car il m' a bcp touchée!!!!
BRAVO à Brigitte Smadja
ce livre exprime bcp de choses
mais neanmoins, il peut etre derangeant pour les personnes venant de campagne ( rires )
tres bon livre a recomander vivement
il est trop bien et exprime bien ce que les jeunes peuvent ressentir, qu'il ne sont pas aussi forts que les grands!
je suis en 6e et notre prof de français nous a imposé des livres a lire dont celui-ci moi j'ai adoré ce livre et je le conseille a tout le monde
ce livre est trop bien
mustapha
Il est trop bien
MON professeur de français nous a imposé des livres a lire.Donc j'ai du lire "il faut sauver said".J'ai beaucoup aimé ce livre car il montre comment said fait preuve de beaucoup de courage il y a énormément de suspens on a envie de tout savoir tout de suite.merci a vous brigitte pour ce merveilleux livre.
Il est drôle
c'est le premier livre qu'on nous a donné à lire
Ce livre est trés bien, facile à comprendre
Bonjour, je suis une future prof de français; et je peux vous dire que ce roman est très attractif au + jeune. Il parle de la vraie vie avec une voix d'enfant.Malgré le thème sombre, Saïd est attachant et bcp de jeunes retrouveront en lui. Donc à conseiller dans les classes
Moi , je conseille ce roman a toute personne rentrant en 6° car c'est une très bonne histoire, par contre ce serait mieux s'il y avait plus d'action.
Ce roman met en scène un enfant de onze ans prénommé Saïd et décrit la difficile existence d'un jeune issu de la banlieue et dont le seul désir est d'étudier, malgré la délinquance ambiante.
<br>Saïd a honte de son frère Abdelkrim qui ment à sa famille et qui joue de mauvais tours avec l'aide de son cousin Tarek. Saïd a alors la forte impression que tout se détraque autour de lui depuis qu'il est en sixième. A commencer par Abdelkrim devenu délinquant. Puis, les histoires et les conflits de sa famille. Et comme si cela ne suffisait pas, Tarek lui propose d'intégrer son clan malsain en procédant par chantage. Avec l'aide de son ami Antoine, Saïd va surmonter cette épreuve du mieux qu'il peut. Cela n'est pas de toute facilité…
<br>Ce roman a fait un pari réussi : utiliser un langage soutenu, une richesse de vocabulaire, tout en maintenant l'attention constante du lecteur. "Il faut sauver Saïd" s'ouvre comme un journal intime. Et oui, décidément, il faut sauver Saïd !
Moi je rentre en 6eme et notre professeur principal nous la raconte
je trouve que ce roman est très facile a lire et de plus je trouve que c'est une aventure plus ou moin vraie, enfin bref
j'ai lu ce livre et je l'adore