Le roman est constitué de deux histoires parallèles qui finissent par converger, deux récits de quête qui, en miroir, racontent l’exploration du monde mythique d’Orbae. Le Voyage de Cornélius, premier volet de cette quête, retrace le parcours d’un jeune fils de drapier parti d’Europe du Nord à la recherche de la toile à nuages, un tissu plus fluide que la soie doté d’une étrange propriété : elle se teinte de la couleur du temps. Son voyage l’emmène, à travers déserts et montagnes, jusqu’au pays de Jade, où il se fait cartographe pour les mandarins de la nuit, puis dans les îles où il fera la rencontre de Ziyara. De son côté Ziyara, une fille du sud originaire de la ville portuaire de Candaâ, goûte le Pain des Vieillard, partagé par tous au moment du retour des vaisseaux. Elle y trouve une fève en forme de dauphin, un talisman désignant le nouveau Grand amiral de la flotte. Elle va effectivement devenir ce grand amiral, puis, bannie, entamera une longue errance de contrebandière des mers. C’est son histoire que relate le second volet de cette grande aventure, Le Voyage de Ziyara, histoire au cours de laquelle elle rencontrera Cornélius. Deux points de départ, deux histoires, deux personnages, deux routes : la « route de la soie », terrestre, et la « route des épices », maritime. C’est un élan qui pousse Ziyara vers le grand large, c’est un but à atteindre qui attire Cornélius. Elle vagabonde, il marche. Ils vont se rencontrer, s’aimer et tenter de trouver ensemble le pays où naît cette étrange toile à nuages, Orbæ. Initialement publié sous la forme d’un luxueux coffret comportant deux volumes distincts, Le Secret d’Orbæ est désormais accessible à un plus petit prix.

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