La création coréenne pour la jeunesse dans l'édition francophone contemporaine
Chine, Japon, Corée
Escales en Asie de l'Est 1
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En 2010, la Revue des livres pour enfants publiait un dossier spécial sur la création coréenne, son histoire, sa modernité, et sa reconnaissance à travers la multiplication de titres en français depuis les années 2000. Où en est-on aujourd’hui? Les poètes et plasticiens coréens sont-ils toujours aussi novateurs, et promus par l’édition francophone?
Dans les années 80, soit il y a plus de trente ans, les éditeurs français et francophones pour la jeunesse commençaient à publier des albums ou des contes illustrés témoignant de l’essor et de la diversité de la création coréenne, c’est-à-dire de la République de Corée. Il y a désormais quinze ans qu’Hélène Charbonnier est partie glaner ce qui constitue le fonds inestimable de sa maison d’édition Chan-ok, cédée à Flammarion il y a dix ans.
C’est dire que la reconnaissance de ce patrimoine en marche est déjà actée et appréciée par les professionnels. Depuis que la vague coréenne a fait céder la digue qui retenait encore le flot, la culture de ce pays est devenue un signe de ralliement pour toute une communauté de jeunes gens conquis par la musique, les acteurs, la mode, et plus globalement le pays, à la fois différent et si familier. Toute la question est de savoir si cet engouement trouve un prolongement dans la promotion de la littérature pour la jeunesse.
Lorsqu’on examine la sélection récente des éditeurs d’albums, c’est d’abord la recherche graphique qui saute aux yeux, comme dans Cache-cache de Song Hyunjoo, publié par Amaterra, ou Sur la banquise de Koo Shin-ae (une aventure de manchots jubilatoire publiée par les éditions coréennes Bandal qui, d'après Cécile Boulaire, créent des «albums artistiques»[1]), et son originalité, à l’instar des deux petits cartonnés de Kim Sunny, Mon livre-mobile en noir et blanc et Mon livre-mobile de toutes les couleurs.
On observe que sont privilégiés des titres aux thèmes universels, comme Et si le ciel n’était pas rond? de Muka chez Alice éditions, et contemporains, comme Un jour d’été de Go Hyejin ou La maison qui fleurit de Yoon Kang-mi; ainsi que d’autres sujets également transposables, souvent basés sur les relations, comme la mort d’un père dans Le pays du silence de Moon Jina, la passion pour un chat dans Mon amie Momo de Hwang Misun, l’ouverture à la différence comme dans La porte de Lee JiHyeon, extraordinaire album onirique et poétique publié par L’atelier du poisson soluble.
La grande absente de ce récent palmarès est une production plus culturellement marquée, voire mémorielle, très importante dans le pays. Cécile Boulaire[2] l’évoque dans un entretien avec l’éditeur Sakyejul, dont la collection Peace Picture Books compte des titres remarquables sur le plan esthétique et éthique, mais toujours non publiés en français, alors que certains ont eux aussi une valeur universelle. Serait-ce la gravité des thèmes qui effraie?
L’attribution du Prix ALMA (Astrid Lindgren Memorial Award) 2020 à Baek Hee-Na pourrait-elle ouvrir un peu plus grand la brèche? Les jeunes lecteurs français découvriront-ils l’œuvre malicieuse et tendre de celle qui représente si bien la création pour la jeunesse de son pays, son histoire, ses thèmes et ses modes d’expression? Trois albums ont été publiés en français, issus d’époques de création différentes: Les petits pains au nuage (Didier Jeunesse, 2006 – 2004 en Corée), Chat chelou (Picquier jeunesse, 2017 – 2011 en Corée) et Le fil rose (Didier Jeunesse, 2011 – réédité chez Sigong Junior en 2020).
Il reste à découvrir une série de titres où elle explore la mise en scène de figurines en situation, figurines d’enfants et de leur famille, peintes de couleurs vives dans leur environnement familier[3]. La différence évidente entraverait-elle le succès de ces albums chatoyants et pleins de vie? Faut-il continuer à privilégier l’universel par rapport au différent? Promouvoir l’unicité ou la diversité? La question est-elle seulement là?
Nous sommes allés à la rencontre de Michèle Moreau, éditrice chez Didier Jeunesse.
Entretien avec Michèle Moreau, directrice des éditions Didier Jeunesse
Véronique Cavallasca: Historiquement, les éditions Didier Jeunesse sont de celles qui ont révélé la production coréenne il y a une quinzaine d’années maintenant, et le premier titre était Bonne nuit mon tout petit. Comment s’est faite votre rencontre avec la création coréenne?
Michèle Moreau: Nous étions encore une nouvelle maison, et les éditeurs étrangers dont nous admirions la production, par exemple à la Foire du livre jeunesse de Bologne, nous préféraient souvent d’autres éditeurs, plus connus sur le marché international. Quand les éditeurs coréens sont arrivés dans les foires, ils étaient très ouverts et spécialement envers la France. La littérature jeunesse française était très connue en Corée. Pour ma part, j’ai découvert la merveilleuse créativité des auteurs-illustrateurs de ce pays. Je suis tombée amoureuse de la qualité picturale de leur travail, de la variété et de la profondeur des sujets et surtout des traitements esthétiques. J’ai adoré l’hyper réalisme de l’illustrateur Kim Jae-hong dans Le parapluie vert, l’histoire d’une petite fille qui donne son parapluie à un vieux mendiant assis sur le trottoir. Les sujets abordés l’étaient souvent aussi par le biais de textes poétiques parfois à l’origine du projet d’album, comme pour Bonne nuit mon tout-petit, ou En attendant Maman. J’étais également sensible à la mélodie de la langue, comme je le suis souvent avec des textes en langue étrangère.
C’est alors que vous avez découvert Baek Hee-Na?
Et Les petits pains au nuage! Un album indémodable, très original avec ce traitement en volume, grâce aux figurines de papier découpé, une technique qui s’est perdue en France par exemple. Il s’en dégage une grande tendresse et un charme qui agit toujours sur les tout-petits. Baek Hee-Na abordait également le thème assez rare du «père au travail». L’album a d’ailleurs été adapté en animé à la télévision, diffusé sur une chaîne pour enfants, ce qui lui a donné un nouvel élan.
Pourquoi ne pas avoir poursuivi cette promotion de l’œuvre de Baek Hee-Na en France? Vous avez édité Le fil rose, et Chat chelou est sorti chez Picquier, mais l’autrice a bien d’autres œuvres à son actif...
Le fil rose n’a pas réussi à trouver son public, malheureusement. Et les albums suivants de Baek étaient à mon sens assez peu adaptés au public français. Moon sorbet, ou Une drôle de grand-mère (non traduits[4]) sont très représentatifs du mode de vie, des valeurs du pays, et notre travail n’est pas d’être une vitrine de la création coréenne. Certains thèmes, par exemple la représentation des personnes âgées, sont abordés très différemment par les auteurs coréens[5], une différence irréductible en France, malgré la beauté de certaines œuvres.
La diversité coréenne était donc intéressante parce qu’elle était universelle?
La création coréenne d’aujourd’hui telle qu’elle est présentée à Bologne est beaucoup plus disparate, en fait. La pression commerciale est grande, mais la production me semble bien moins centrée sur l’enfant qu’il y a quinze ou vingt ans. Or l’éditeur doit choisir; d’abord par souci économique, un album doit se vendre à bien plus que trois cents exemplaires pour être rentable. De plus, les achats de droits étrangers sont rares au sein de notre catalogue, et il est donc important de ne pas se tromper. Certainement, je privilégie les albums qui correspondent à des critères esthétiques précis, et sur des sujets forts, comme pour les livres de la collection Cligne Cligne. En effet, il faut que les livres «parlent» aux enfants comme les deux petits cartonnés de Lee Haery[6], Coucou, qui est là? et Coucou, je te vois! que nous avons publiés en 2019.
Une création prolifique, de nombreux auteurs, un seul titre bien souvent pour chacun d’entre eux
Les noms des auteurs pour la jeunesse restent assez peu connus du grand public; rares sont ceux dont l’œuvre est représentée par plusieurs titres traduits et publiés en français. Il s’agit d’un panel de talents, souvent reconnus lors des grandes foires[7], comme Chae Seung-Yeon, qui a eu une Mention dans la catégorie Opera prima à la Foire du livre jeunesse de Bologne en 2019 pour Une ombre, une création graphique tirée à quatre épingles et pleine d’humour éditée par L’Élan vert. Dans la production récente, très peu également de traductions dans le domaine romanesque pour enfants ou pour adolescents, la culture coréenne étant représentée chez les ados par les auteurs américano-coréens traduits en français[8], qui écrivent sur l’écart culturel dont ils, et surtout elles, font parfois les frais.
Mais malgré tout, l’album coréen reste un évènement dans le paysage éditorial francophone. L’éditeur Cambourakis, par exemple, dans un entretien accordé récemment à la Revue des livres pour enfants[9], cite encore la publication en 2013 du génial Tapir aux pas de velours, de Kim Han-Min.
Depuis le Salon du Livre de Paris consacré à la Corée du Sud en mars 2016 ont été publiés environ soixante titres, soit autant qu’entre 2006 et 2016. Alain Serres en particulier, des éditions Rue du Monde, publiait Bébé lézard, bébé bizarre en 2009, et depuis 2017 ce ne sont pas moins de six titres qui ont enrichi le catalogue. Circonflexe, Picquier jeunesse, Didier jeunesse, sans compter de très nombreuses toutes petites maisons comme Maison Eliza avec La bibliothèque de la forêt de Lim Seoha (2020), dénichent toutes un nouvel auteur, une création originale. Quelles sont les raisons de ce succès?
Nous avons rencontré Alain Serres.
Entretien avec Alain Serres, directeur des éditions Rue du Monde
Véronique Cavallasca: Comment découvrez-vous les titres et les auteurs que vous allez publier?
Alain Serres: Le repérage se fait essentiellement dans les grands salons internationaux[10], où les jeunes auteurs coréens sont toujours nombreux, y compris les aspirants auteurs, encore étudiants, très ouverts, et qui s’informent des tendances de la production mondiale. Car, en effet, la création coréenne d’albums en particulier a été fortement influencée par les auteurs étrangers qui constituaient il y a encore vingt ans le fonds des collections de littérature vendues par courtage, un phénomène très impressionnant en Corée avec des chiffres de ventes records: la tradition éducative, la nécessité d’acquérir la culture indispensable pour réussir, entraînaient de nombreux parents à offrir cette manne à leurs enfants. Ainsi, certains éditeurs français ont pu vendre des collections entières aux éditeurs coréens, et les auteurs en devenir s’en imprégner avant de créer à leur tour.
La particularité de la proposition coréenne est sa grande modernité; la société est extrêmement évoluée du point de vue technique, et le progrès a bouleversé les modes de vie traditionnels et précipité le rythme de l’existence. Les auteurs pour la jeunesse s’emploient me semble-t-il à réfléchir à ces évolutions, à les comprendre, à analyser leurs répercussions sur les enfants et leurs parents.
Y aurait-il chez les auteurs une aspiration à revenir à certaines valeurs traditionnelles?
En tout cas, une vie plus en accord avec la nature, l’importance de la relation à l’autre, en particulier intergénérationnelle, des thèmes qui forcément nous parlent aussi en France. Que transmettre à nos enfants, sinon qu’il est important de vivre mieux ensemble sur la planète? L’album de Jung Jin-Ho, Regarde en haut[11], en est la parfaite illustration. L’histoire de cette petite fille qui regarde le monde de son balcon parce qu’elle est handicapée est mise en images d’une façon particulièrement audacieuse: l’album se déroule «vu d’en haut», une perspective cinématographique très originale, avec en plus le parti pris du noir et blanc, où la couleur rouge intervient pour marquer l’évolution radicale de la situation, une forme de retournement, une révolution. L’auteur explore jusqu’au bout son dispositif avec une grande fraîcheur, et beaucoup de liberté; l’éditeur qui a publié le titre a participé à cette innovation, me permettant à mon tour de faire connaître Jung Jin-Ho en France.
En France, il y a une grande diversité chez les auteurs d’albums coréens; à votre avis, pourquoi la création est-elle si variée?
Librement inspirés par les lectures de leur enfance, littérature française et étrangère, les auteurs d’aujourd’hui ont aussi intégré la spécificité de l’album, genre artistique à part entière, une forme brève qui vit grâce à l’image, qui exploite une relation texte-image complexe, différente de celle de la bande dessinée. C’est tout cela que les auteurs coréens ont saisi, et dont ils se sont emparés en sautant quelques étapes qui ont marqué la constitution par exemple de la littérature jeunesse en France depuis les années 50. Leur travail est libre de toute cette contrainte-là. Libre d’innover. Et les éditeurs les suivent.
Peu d’auteurs ont cependant la chance d’avoir plusieurs titres publiés en français. Est-ce une volonté de montrer toutes les facettes de la création coréenne?
La production d’albums ne cesse d’augmenter, en Corée comme en France. La création coréenne est très riche, les auteurs nombreux et très différents. Mais les chiffres de vente en France ne suivent pas la même progression, loin de là. Il ne faut donc pas se tromper en achetant les droits pour un titre ou un autre, car les éditeurs coréens, comme les français l’ont fait à l’époque des collections, ne bradent pas l’originalité et l’universalité de leurs auteurs. La période actuelle, avec la récession née de la crise sanitaire, va probablement nous obliger à plus de circonspection, et donc à moins d’ambition, d’un côté comme de l’autre. Les petites maisons d’édition qui font un remarquable travail d’innovation risquent de faire les frais de la crise dans les deux pays. Un titre comme Rouge[12], publié en 2018, par exemple, est un projet particulièrement audacieux qui ne serait peut-être pas suivi dans la période actuelle, où public et investisseurs préfèrent êtres (ré)confortés plutôt que stimulés ou provoqués.
Comment se passe la traduction?
En général l’éditeur nous envoie deux versions du texte, en coréen et en anglais. Et même si nous prenons un avis coréen sur quelque détail qui nous interroge, le texte d’un album doit être avant tout adapté à la langue et à la culture de ceux qui le reçoivent. Il est plus important à mon avis de bien savoir ce qu’est l’album, qui fonctionne à la double page, dont le texte doit parfois plutôt suggérer que trop en dire. Il vaut mieux maîtriser «la langue de l’album», et parfois une collaboration avec un traducteur professionnel peut s’avérer plus problématique que constructive, chacun défendant sa vision du texte.
Quelles sont les réactions des éditeurs coréens à vos adaptations?
Lorsqu’il arrive que nous envisagions quelques modifications, en particulier dans le rapport texte-image, il n’est pas rare que l’éditeur coréen nous suive et valide nos propositions. Les éditeurs coréens sont très à l’écoute de la vie de leurs titres.
De plus, nous sommes toujours attentifs aux représentations que véhicule chaque album; tout ce non-dit qui existe dans l’espace ouvert entre l’image et le texte est porteur de représentations symboliques, culturelles et parfois idéologiques. Le livre est souvent perçu par les parents, ceux qui l’achètent, ceux qui le lisent aux enfants, comme un outil d’éducation, l’élément d’un bagage nécessaire pour réussir dans la vie: ce qui est vrai en Corée l’est aussi en France. Mais c’est aussi un outil de transmission: un titre comme Un fruit rouge[13], où un ourson fait l’expérience des choix et de l’indépendance sous le regard simplement bienveillant de l’adulte, est d’abord une incitation à laisser l’enfant construire sa vie; mais malgré tout, l’image finale où l’ours adulte le rattrape lorsqu’il tombe est décryptée par le public en France comme l’intervention «de la maman ours». Dans Monsieur Ours veut qu’on le laisse tranquille[14], c’est l’image contemporaine du parent anxieux et débordé qui est mise en avant, dans un album pour les petits! L’album, c’est l’ouverture au monde pour les plus jeunes enfants, et les créateurs coréens en sont de talentueux ambassadeurs.
Une nouvelle tendance: ces créatrices qui écrivent directement en français
Aujourd’hui, des auteures-illustratrices coréennes installées en France, en Belgique, en Suisse, au Canada proposent d’abord leurs créations à l’édition francophone. Maison Eliza publie Go Hyejin et Lim Seoha en première édition; en mars 2020, les éditions Thierry Magnier publiaient l’excellent Ici, ensemble et maintenant de Lee Soyung, un album pictural et sensible[15], et la bédéiste Park Yoon-sun a déjà publié chez Misma neuf titres directement en français, dont l’excellente série du Club des chats[16], qui peut être lue par des enfants.
En 2016, à l’occasion du Salon du Livre de Paris consacré à la Corée du Sud, pour accompagner une exposition paraissait une présentation critique d’une centaine d’albums coréens[17]. La thèse de cette sélection portait sur la réappropriation par les auteurs de valeurs culturelles coréennes fondamentales exprimées dans le livre des rites de Confucius, la théorie des sept sentiments fondamentaux: joie, colère, tristesse, peur, amour, haine et désir. Pour autant, ces sentiments étant universels, de nombreux titres cités dans cette recension ont été publiés en français. Souhaitons que cette convergence continue de profiter au jeune public francophone, que l’audace et la modernité des auteurs, comme le souligne Alain Serres, leur originalité, comme le rappelle Michèle Moreau, convainquent les éditeurs francophones d’être eux-mêmes encore plus volontaires, plus ambitieux pour stimuler activement notre sensibilité et notre imagination grâce à cette merveilleuse création coréenne.
Bibliographie non exhaustive des publications depuis 2016
Alphonse, le lion qui ne pleurait jamais, de Kim Yeshil et Anna Ladecka, Talents Hauts, 2018.
Au-delà des couleurs, de Dtory, Circonflexe, 2018.
Avant de partir, de Jung Mi-Jin et Gu Ja-Seon, Sarbacane, 2019.
C’est un secret, de Park HyunJoo, La Palissade, 2018.
Cache-cache, de Song Hyunjoo, Amaterra, 2017.
Chat chelou, de Baek Hee-Na, Picquier Jeunesse, 2017.
Connexion immédiate, de Choi Mary H.K., Gallimard Jeunesse, 2018.
Coucou, je te vois!, de Choi Jeongsun et Lee Haery, Didier Jeunesse, 2019.
Coucou, qui est là?, de Choi Jeongsun et Lee Haery, Didier Jeunesse, 2019.
Détective Kahn, de Ha Min-Seok, Misma, 2020.
Et si le ciel n’était pas rond?, de Muka, Alice Jeunesse, 2018.
Gare au monstre!, de Shin Sunghee, Circonflexe, 2017.
Ici, ensemble et maintenant, de Lee Soyung, Thierry Magnier, 2020.
Il neige!, de Go Hyejin, Picquier Jeunesse, 2018.
Interdit aux éléphants, de Lisa Mantchev et Yoo Taeeun, Les éditions des éléphants, 2016.
Je suis plus grand que toi!, de Kyung Hyewon, Rue du Monde, 2020.
Je suis un petit moine, de Joo Mi-hwa et Gahng Hwa-kyeong, TuttiStori, 2018.
Je veux dessiner!, de Go Hyejin, Picquier Jeunesse, 2018.
L’éléphant qui habitait dans une fleur, de Hwang K., Rue du Monde, 2017.
L’extraordinaire voyage de Chouette et Souris au pays des contraires, de Bae Joohye, Bayard Jeunesse, 2019.
L’hôpital des dinosaures, de Kyung Hyewon, Versant Sud Jeunesse, 2020.
La bibliothèque de la forêt, de Lim Seoha, Maison Eliza, 2020.
La maison qui fleurit, de Yoon Kang-mi, Rue du Monde, 2019.
Là où va le vent, de Joo Mi-hwa et Lee Oh, TuttiStori, 2018.
La petite fille qui cueillait des histoires, de Myung Soojung, L’Elan vert, 2020.
La piscine, de Lee JiHyeon, Kaléidoscope, 2016.
La porte, de Lee JiHyeon, L’atelier du poisson soluble, 2019.
Le club des chats, de Park Yoon-sun, Misma, 2016.
Le club des chats casse la baraque, de Park Yoon-sun, Misma, 2019.
Le pays du silence, de Moon Jina, Circonflexe, 2017.
Les aventures de Hong Kiltong, de Park Yoon-sun, Misma, 2018.
Les aventures de trois gouttes d’eau, de Lee Eunhee et Yoon Mi-Suk, Cambourakis, 2019.
Les ballons du souvenir, de Jessie Oliveros et Wulfekotte Dana, Circonflexe, 2020.
Les chaussettes de Tina, de Okay Tina, Hélium, 2016.
Lignes, de Lee Suzy, Les Grandes Personnes, 2017.
Mölang (série), de Marie Manand et Yoon Hye-Ji, Père Castor Flammarion, 2016.
Merci baobab, de Joo Mi-hwa et Park Yun-heu, TuttiStori, 2018.
Mon amie Momo, de Hwang Misun, Picquier Jeunesse, 2018.
Mon imagier-flap des dinosaures, de Jeon Sookhyun et Kim Hyewan, Hatier, 2016.
Mon livre-mobile de toutes les couleurs, de Kim Sunny, Albin Michel Jeunesse, 2016.
Mon livre-mobile en noir et blanc, de Kim Sunny, Albin Michel Jeunesse, 2016.
Monsieur Ours veut qu’on le laisse tranquille, de Noh In-Kyung, Rue du Monde, 2017.
Où est le club des chats?, de Park Yoon-sun, Misma, 2021.
Ouvre-moi, de Muka, Alice Jeunesse, 2018.
Promenade, de Bernard Friot et Lee Jungho, Milan, 2017.
Promenons-nous dans les mois, de Kim Inkyeong et Kim Sunkyung, Père Castor Flammarion, 2017.
Rouge, de Lee Sun-ok, Rue du Monde, 2018.
Sur la banquise, de Koo Shin-ae, L’Elan vert, 2019.
Sur mon île, de Lee Myung-Ae, La Martinière Jeunesse, 2019.
Taupe a un souci, de Kim Sang-Keun, La Pastèque, 2016.
Un fruit rouge, de Yi Gee Eun, Rue du Monde, 2019.
Un jour d’été, de Go Hyejin, Maison Eliza, 2019.
Une ombre, de Chae Seung-Yeon, L’Elan vert, 2019.
Vite, vite Rainette!, de Kim Sang-Keun, Ane bâté, 2016.
Zoo in my hand, de Kim Inkyeong et Kim Sunkyung, Editions du livre, 2018.
[1] Cécile Boulaire, «Éditions Bandal: des albums artistiques» in Album '50', 26 juin 2019, https://album50.hypotheses.org/3220. Cécile Boulaire est maître de conférence à l’Université de Tours, spécialisée en littérature de jeunesse.
[2] Cécile Boulaire, «Encore un peu d’albums coréens? les éditions Sakyejul» in Album '50', 5 juin 2019, https://album50.hypotheses.org/3110.
[3] Par exemple l’excellent récit de la rencontre entre un petit garçon et une grand-mère fée dans Une drôle de grand-mère (traduction du titre par la rédactrice), BearBooks, 2016.
[4] Les traductions des titres sont de la rédactrice.
[5] «Enfin des vieux dans les albums pour enfants. Enfin des corps, enfin de la jubilation par les corps!» tiré de Cécile Boulaire, «Une semaine en Corée», in Album '50', 8 mai 2019, https://album50.hypotheses.org/2917.
[6] On se souvient du magnifique Cours! publié par La joie de Lire en 2011.
[7] À la Foire du livre jeunesse de Bologne, vingt-deux auteurs entre 2004 et 2019 se sont vus décerner au moins une Mention. Baek Hee-Na a été élue illustratrice de l’année en 2005 pour Les petits pains au nuage.
[8] Quelques titres publiés avant 2016 par Picquier jeunesse. Voir à ce sujet le travail du site Planète diversité sur la littérature pour ados et young adult.
[9] https://www.bnf.fr/fr/agenda/les-visiteurs-du-soir-les-editions-cambourakis.
[10] Foire du livre jeunesse de Bologne, Foire du livre de Francfort, Biennale d’illustration de Bratislava.
[11] Lire la chronique publiée sur le site Keulmadang, spécialisé en littérature de Corée: https://keulmadang.com/2016/08/25/archives/jeunesse/regarde-en-haut-de-jung-jin-ho-editions-rue-du-monde-collection-coup-de-coeur-dailleurs-2015/.
[12] Lire la chronique publiée sur le site Keulmadang: https://keulmadang.com/2019/01/11/thematiques/styles-compagnie/rouge-un-album-pour-les-petits/.
[13] Personnellement, le travail à l’encre m’évoque Un jour de Yoo Ju-Yeon paru chez MeMo en 2010 (note de la rédactrice).
[14] Lire la chronique publiée sur le site Keulmadang: https://keulmadang.com/2020/02/14/thematiques/styles-compagnie/monsieur-ours-veut-quon-le-laisse-tranquille/.
[15] Lire la chronique publiée sur le site Keulmadang: https://keulmadang.com/2020/12/03/thematiques/styles-compagnie/ici-ensemble-et-maintenant/.
[16] Lire la chronique du livre Le club des chats casse la baraque publiée sur le site Keulmadang: https://keulmadang.com/2019/11/11/thematiques/styles-compagnie/le-club-des-chats-casse-la-baraque/.
[17] Sept sentiments dans 130 albums de jeunesse, KBBY, 2016.
Image de vignette: image intérieure de l'album La bibliothèque de la forêt de Lim Seoha (©Maison Eliza).