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La romancière Meg Rosoff lauréate ALMA 2016

Mis en ligne le 13 avril 2016
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« Nooooooo! Oh my God! It is amazing! I cannot believe that! »


Ce sont les mots de la romancière Meg Rosoff quand l'ALMA (Astrid Lindgren Memorial Award) lui apprend ce mardi 5 avril qu'elle est la lauréate 2016 du Prix Astrid Lindgren (5 millions de couronnes suédoises, soit environ 580 000 euros).



Née le 16 octobre 1956 à Boston, deuxième de quatre soeurs, l'écrivaine américaine est installée à Londres depuis 1989. Elle a longtemps travaillé, notamment dans la publicité et l'édition, avant d'entrer en littérature de jeunesse. A 47 ans. C'était en 2004 avec How I live now, traduit en français chez Albin Michel en 2006 sous le titre Maintenant, c'est ma vie. Un premier roman qui se fait à juste raison remarquer.


Depuis Meg Rosoff a écrit six autres romans pour ados, qui nous parviennent en français via Albin Michel Jeunesse ou Hachette Jeunesse, des albums pour enfants et un roman en littérature générale, ces derniers non traduits.


Le jury a apprécié que les romans de Meg Rosoff s'adressent à la fois aux sentiments et à l’intellect. Que sa prose étincelante décrive la recherche humaine de sens et d'identité dans un monde étrange et singulier, ne laissant jamais le lecteur indifférent. Que ses livres constituent une œuvre à la fois courageuse et pleine d'humour et soient tous très différents.


« Meg Rosoff décrit des adolescents à la frontière entre l’enfance et la vie adulte, confrontés à des épreuves difficiles dans la recherche de leur moi, parfois à la limite, voire au-delà, de l’intolérable. Ses personnages principaux, aux prises avec leur propre identité et leur sexualité, se retrouvent involontairement dans des situations chaotiques. Tout comme Astrid Lindgren, Meg Rosoff fait preuve d’une empathie et d’une loyauté totales envers les jeunes. Le monde des adultes apparaît tout au plus à la périphérie. Son style est toujours concret et vivant, qu’il s’agisse de décrire un paysage, des vêtements ou des aliments dans un garde-manger. Elle agrémente la noirceur avec humour pour aboutir à un chef d’œuvre stylistique. »


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13.04.2016