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Quand les artistes deviennent personnages d’albums jeunesse…

L'art et le livre jeunesse 5

Frida
Marie Barras
13 juillet 2018

Souvent romancée et caricaturée, la figure de l’artiste est pleine de potentialités pour la littérature jeunesse. Tantôt débordé-e par son art et son besoin impérieux de créer, tantôt en décalage profond avec la société, l’artiste fascine. Il/elle devient une porte d’entrée vers une époque où le/la lecteur-trice se retrouve projeté-e, ou alors un personnage passionné puisant son énergie dans les couleurs de sa palette. Ici, nous vous parlons de quelques albums mettant en scène des artistes réel-le-s, afin de, pourquoi pas, nourrir la réflexion aussi hors des pages des livres, en face des œuvres exposées dans les musées!


Dans chaque enfant il y a un artiste.
Le problème est de savoir comment rester un artiste en grandissant.  
- Pablo Picasso -

Certain-e-s auteur-e-s ont choisi de réinterpréter les artistes à leur manière, les imaginant de toutes pièces pour créer un personnage nouveau (par exemple, Aspergus et moi, de Didier Lévy et Pierre Vaquez, Sarbacane, 2017), ou alors ils préfèrent inviter un-e artiste ayant vraiment existé dans les pages de leur album. Ici, nous avons choisi de vous emmener en voyage aux côtés de Frida Kahlo, Henri Matisse, Sandro Botticelli, parmi tant d’autres…

Comme de nombreux-ses auteur-e-s s’intéressent à la thématique, il nous a fallu délaisser quelques albums jeunesse à contrecœur et en choisir quelques-uns seulement… Les albums de notre sélection sont parus après 2010 et portent sur des artistes peintres ou plasticien-ne-s. Il était aussi important de mettre en évidence une grande diversité, tant au niveau des époques qui les ont vu-e-s créer que des techniques picturales qu’ils/elles ont utilisées. De plus, les albums ont été réalisés par des auteur-e-s et illustrateur-trice-s diver-se-s et édités dans différentes maisons. Il ne s’agira donc pas de parler de tous les artistes abordé-e-s par les albums jeunesse, le sujet est bien trop vaste et riche! Nous vous proposons plutôt de partir en voyage à travers le temps et de (re)découvrir les œuvres d’art en compagnie d’artistes célèbres… Alors accrochez-vous, nous partons à la rencontre de Frida, de deux Henri (si si!), de Sandro, de Louise et d’Alexandre!

Mener une vie d’artiste: approches biographiques

Dans une visée didactique et pédagogique évidente, plusieurs auteur-e-s choisissent de raconter la vie d’un-e artiste, partant souvent de son enfance ou alors d’un événement marquant qui a influencé sa manière de créer. Une berceuse en chiffons (Amy Novesky et Isabelle Arsenault, La Pastèque, 2016) raconte “La vie tissée de Louise Bourgeois” depuis son enfance à Choisy-le-Roi. Le champ lexical du tissu rythme le texte, hommage à l’atelier de restauration de tapisseries de ses parents. Facilitant l’identification pour le/la jeune lecteur-trice, le début de l’album est consacré à l’enfance de Louise. Cette dernière a un lien très fort avec ses parents; la mort de sa mère des années plus tard la poussera à abandonner ses études de mathématiques et à extérioriser son chagrin dans l’art. Ainsi naquirent les célèbres Maman, araignées gigantesques, intimidantes tout en étant protectrices. Elles sont en réalité un doux hommage pour sa mère: “Réfléchie… Patiente, apaisante… Subtile, indispensable… et aussi utile qu’une araignée”. Véritable fil rouge de l’album, les citations tirées de ses écrits donnent la parole directement à Louise, comme si elle-même avait choisi de raconter son histoire.

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De même, soyez attentif-ve-s et tendez l’oreille pour entendre le timbre de la voix de Frida Kahlo: ce sont ses mots qui sont convoqués, se mêlant délicatement à l’écriture en «je» de Sébastien Perez et aux images flamboyantes de Benjamin Lacombe dans Frida (Albin Michel, 2016). Les auteurs ont choisi neuf thèmes pour raconter poétiquement et à travers ses toiles la vie de l’artiste mexicaine (l’accident, la médecine, la terre, la faune, l’amour, la mort, la maternité, la colonne brisée et la postérité). Ici, pas de Frida enfant, tout commence lors de l’accident de bus qui l’handicapa gravement, vécu comme un accouchement douloureux, la naissance de l’artiste désormais investie du souffle impérieux de la création: “Il y a peu, [...] j’étais une petite fille qui marchait dans un monde de couleurs [...]. Tout n’était que mystère [...]. A présent, j’habite une planète douloureuse, transparente, comme de glace, mais qui ne cache rien”. Si la plume de Sébastien Perez se mêle aux mots de Frida, Benjamin Lacombe choisit lui aussi de rester picturalement très proche de l’œuvre de l’artiste pour ne pas dénaturer les multiples symboles qui s’y cachent: Il était impossible de toucher à un seul élément de la composition sans en briser le message”. Grâce aux découpages, les tableaux se transforment, évoluent, s’entremêlent, envahissant des pages entières. La vie de l’icône mexicaine apparaît en filigrane derrière le texte et les images, happant le/la lecteur-trice dans un tourbillon fascinant.

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Plus littéral peut-être, Charlotte et le Douanier Rousseau (Thibaud Guyon, L’École des loisirs, 2012) suit chronologiquement un peu plus d’une année de la vie de l’artiste. L’album s’ouvre au moment de sa libération conditionnelle d’une incarcération pour avoir été entraîné dans une affaire d’escroquerie et se referme après son acquittement. Le peintre est alors déjà âgé de soixante-quatre ans et comptabilise plus de vingt ans de carrière derrière lui. Comme dans Une berceuse en chiffons, l’identification du/de la jeune lecteur-trice est facilitée par un personnage enfant, mais ce n’est pas le peintre lui-même... Il s’agit de Charlotte, une fillette amie d’Henri Rousseau. Elle le rejoint volontiers dans son atelier; le/la jeune lecteur-trice voit alors l’artiste à travers ses yeux. Charlotte se charge de lui poser des questions à la place de l’enfant, le guidant dans sa compréhension de l’œuvre. Il/elle va partager son émerveillement puis sa déception dans le jardin des plantes lorsque Charlotte réalisera que son ami artiste n’a jamais quitté la France... La jungle luxuriante représentée sur ses toiles pousse bien plus proche qu’elle ne l’aurait imaginé: au Jardin des Plantes de Paris!

Déjouer les pièges de la toile blanche: l’éclair de l’inspiration

En effet, fasciné par les animaux et les plantes exotiques, le peintre passe beaucoup de temps à s’y promener pour trouver l’inspiration. Il se plaît aussi à aller déambuler dans les galeries des sciences naturelles, où les animaux naturalisés, comme capturés en plein mouvement, se transforment en modèles vivants qu’il s’empresse de croquer sur ses toiles… On reconnaîtra, par exemple, le combat d’une antilope et d’un lion empaillés que le Douanier reproduira dans son œuvre Le lion, ayant faim, se jette sur l’antilope, 1898-1905 (Fondation Beyeler, Bâle).

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Henri Matisse, lui aussi, était fasciné par les formes formidables créées par la nature. Ainsi, Le jardin de Matisse de Samantha Friedman et Cristina Amodeo (Albin Michel Jeunesse, 2015) conte l’histoire de l’inspiration derrière les fameux papiers découpés. Tout commence avec un oiseau de papier blanc, que l’artiste décide de coller pour cacher une tache sur un mur… Il plonge alors dans ses souvenirs de voyage à Tahiti et découpe de nouvelles silhouettes qui finissent par envahir son appartement! Pour aller encore plus loin, il demande à ses assistantes de peindre des feuilles de papier “dans un éventail de couleurs allant du rouge vermillon au jaune citron et au violet. Il allait créer ses formes en découpant directement dans la couleur”. Il utilise désormais le découpage mais aussi les chutes de papier qu’un autre aurait jetées. Toute forme trouve sa place au sein des compositions multicolores de Matisse. Les images de l’album elles-mêmes sont réalisées avec une technique semblable à celle de l’artiste, alternant avec des reproductions des œuvres conservées au MoMa, où Samantha Friedman est assistante conservatrice. Matisse est ici représenté comme un vieil homme à barbe blanche et à lunettes, tellement investi dans son art que lui-même est réalisé en découpages! Néanmoins, l’artiste est toujours assis ou allongé en raison du handicap dont il a souffert à la fin de sa vie. C’est pour cette raison qu’il a expérimenté les papiers découpés: cette technique lui permettait de créer depuis son lit, indiquant à ses assistants où placer les formes. Même si ce n’est mentionné nulle part de façon explicite, ne jamais voir Matisse debout interroge, pousse à s’informer plus loin pour comprendre.

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Le peintre de la beauté d’Alice Brière-Haquet et Judith Gueyfier (L’Élan vert, Canopé, 2014), nous emmène non pas à la rencontre des modèles ou à la découverte d’une technique éveillant l’inspiration, mais dans la genèse imaginaire d’une peinture en particulier, La naissance de Vénus (c. 1485, Musée des Offices, Florence) de Sandro Botticelli. L’album s’ouvre sur un Sandro insomniaque, ne trouvant pas comment honorer une commande un peu particulière des puissants Médicis: peindre la beauté! Mais… Qu’est-ce la beauté? Le/la lecteur-trice est alors invité-e dans les pensées et les songes de l’artiste, qui imagine tout d’abord la beauté comme une pluie de roses, puis comme la caresse des vagues, ce qui le mène tout droit vers ses souvenirs d’enfance. Les auteures racontent un épisode tout à fait inventé où le futur peintre part pêcher des perles au fond de l’océan pour les offrir à la belle Simonetta. Réputée comme la plus belle femme de son époque, elle a réellement existé, inspirant passionnément ses contemporains et l’histoire de l’art. Modèle supposé de nombreux peintres, elle était une proche des Médicis; Sandro la rencontra probablement lors d’une de ses visites à la cour. Elle mourut jeune; Botticelli lui survécut plus de trente ans. A sa mort, il demanda à être enterré auprès d’elle, nourrissant les fantasmes d’un amour secret mais dont aucune trace n’a été retrouvée dans les écrits. L’album, quant à lui, met en scène un tout jeune Botticelli profondément amoureux de Simonetta: “La beauté, en ce temps-là, l’attendait tous les jours sur la plage”. Elle mourra d’une pneumonie… En s’éveillant de son rêve, le peintre rencontre Zéphyr et Chloris qui le mènent mystérieusement jusqu’à Vénus, qu’une jeune femme cherche désespérément à habiller. Vénus la rabroue gentiment: Mais laisse-moi donc tranquille avec ton voile de pacotille! Laisse-moi je te dis! La véritable beauté n’a pas besoin de parure!”. Sandro réalise alors que ses traits sont ceux de sa bien-aimée Simonetta “[...] et enfin, il la tient, la beauté, au creux de sa main, une perle de rêve, ronde et nacrée”. Souriant à l’étoile de Vénus, le peintre retourne se coucher afin d’avoir toute son énergie pour, dès le matin suivant, peindre La naissance de Vénus… L’imagination de l’artiste se retrouve ici au cœur de l’histoire, cette faculté à voir le monde autrement et à puiser dans ses souvenirs pour créer, simplement avec des images mentales. En réalité, le tableau au cœur de l’intrigue a encore bien des secrets à révéler… Par exemple, les circonstances de sa commande sont floues, rendant une datation précise difficile. Les rehauts d’or sur le tableau à la tempera permettent de le dater après 1481, soit après les dorures de la chapelle Sixtine où la technique fit son apparition. A noter que Judith Gueyfier représente ces reflets dorés avec finesse dans l’album, éveillant ainsi ses lecteurs aux détails du tableau. De plus, et malgré la sensation de pouvoir reconnaître facilement les différents protagonistes grâce à leurs attributs, seule la déesse et Zéphyr ont été clairement identifiés: un mystère entoure encore la jeune femme dans les bras du Vent de l’Ouest et la servante sur le rivage. Finalement, ce sont peut-être les œuvres ayant marqué le plus profondément le paysage visuel de l’humanité qui dissimulent les plus passionnantes énigmes…

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Pour Louise Bourgeois, l’élément déclencheur de la création fut la mort de sa mère. L’album ne s’arrête pas longtemps sur ses célèbres Maman mais se concentre plus sur ses œuvres tissées, inspirées de son enfance. Le tissu demeurera un matériau important pour son art, donnant naissance à des œuvres moins connues mais toujours aussi proches de sa mère. Ici, Amy Novesky et Isabelle Arsenault immergent le/la lecteur-trice dans le processus de création grâce à des images comme en patchwork, autant de réappropriations des œuvres de Louise Bourgeois. Ainsi, ses araignées géantes marchent à travers un paysage coloré, où les motifs géométriques dessinent l’espace, côtoyant imprimés végétaux et lignes sinueuses en forme d’yeux à demi clos. Plus loin, “Louise ramassa tout le tissu de sa vie” pour le découper en morceaux pour mieux le recoudre, le rentrayer, le tisser, le repriser pour créer. Intimement liées à son vécu, ses œuvres sont chargées d’émotions et de souvenirs s’exprimant sur les fibres en lettres et en couleurs. La trame de sa vie se dépose doucement sur un paysage d’étoffes transformées en œuvres d’art. “Par-dessus, par-dessous, tisser des mailles pour faire un tout”.

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Aventures créatives: voyages au sein des œuvres

Devant une œuvre que vous aimez, vous avez sûrement déjà ressenti cette fascination intense, cette sensation d’être happé-e à l’intérieur, d’avoir l’impression que, soudain, les formes s’animent. Certains albums jeunesse choisissent de mettre en page un tel voyage, une véritable immersion dans les œuvres des artistes et leur regard si particulier sur le monde qui les entoure…

Le fil d’Alexandre Calder de Sieb Posthuma (Sarbacane, 2013) met en scène l’artiste et un long fil de fer. Les pages restent blanches, rythmées uniquement par le personnage, son fil et des taches de couleurs primaires, à l’image des œuvres de Calder. Les dessins sont réalisés à l’aide d’une seule ligne continue (ou presque) pour retranscrire le plus fidèlement possible l’effet du fil de fer tordu, grâce auquel l’artiste “dessine” dans l’air, en trois dimensions. “Il courbait [son fil]… le martelait… l’entortillait… le pliait… le coupait… le tire-bouchonnait…”, le transformant en divers objets de la vie quotidienne ou en animaux issus de son imagination, créant un monde où tout devient possible. Ainsi, il invente d’étranges monstres: “Le fildeferaosaure à tentacules barbelés” ou “le crocofer à deux têtes”! Mais, aussi fantastiques que soient ses créatures filiformes, elles manquent de mouvement, de sons, de respiration pour Alexandre… L’artiste laisse voguer ses pensées et une idée surgit: “Il démêla son fil et partit chercher les plus belles couleurs. Le noir le plus profond. Le rouge le plus vif. Le bleu le plus céleste. Et le jaune du soleil. Il accrocha les couleurs à son fil… Et ça marcha!”. Alexandre avait créé son premier Mobile, sculpture suspendue et perpétuellement soumise aux caprices du vent. En réalité, l’artiste fut inspiré par une visite à l’atelier de Piet Mondrian en 1930. Il y observa une nouvelle manière d’investir l’espace, ce qui le poussa tout d’abord à réaliser des œuvres abstraites puis à transposer cette abstraction en trois dimensions. Ce fut Marcel Duchamp qui baptisa ses œuvres Mobiles, en référence à la double signification du mot en français, puis Jean Arp choisit de nommer ses œuvres immobiles des Stabiles. Dans son album, Sieb Posthuma se réapproprie les œuvres de Calder pour leur donner vie tout en restant proche du vocabulaire visuel de l’artiste, ouvrant de magnifiques potentialités d’histoires à conter lors de la prochaine visite au musée des parents avec leurs enfants.

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De même, Frida met en scène les œuvres de l’artiste mexicaine de manière immersive. Les tableaux deviennent le fil rouge d’une biographie poétique où, avant d’être une créatrice, Frida Kahlo est d’abord un personnage habitant ses peintures. Ainsi, elle a le pouvoir de se transformer au gré de son imagination onirique: des fleurs exubérantes s’enracinent le long de sa colonne vertébrale, puis elle se transforme en cerf au clair de lune pour ensuite se scinder en deux parties par amour pour Diego, lequel tient du bout des doigts les artères de son cœur. Le couple se transforme alors en calavera de azúcar pour la célébration du Día de Muertos mexicain, où ils se dirigent vers leurs cercueils en compagnie de joyeux squelettes multicolores. Le regard de Frida fixe le/la lecteur-trice droit dans les yeux tout au long de l’album pour finalement clore son histoire assise sur un banc devant sa maison, nous implorant: “Ne m’oubliez pas”. En créant une plongée aussi vertigineuse dans l’œuvre de Frida Kahlo, Sébastien Perez et Benjamin Lacombe abolissent les frontières entre vie et fiction au sein d’une œuvre déjà viscéralement autobiographique.

Conclusion: une évasion artistique hors des pages

Au sein d’un même album, les auteur-e-s choisissent souvent d’explorer plusieurs angles de vue: tantôt une approche biographique, racontant la vie de l’artiste, tantôt ils saisissent l’instant magique donnant naissance à la création, tantôt ils s’aventurent directement à l’intérieur des œuvres elles-mêmes, en profonde immersion. L’identification du/de la jeune lecteur-trice est facilitée par un personnage enfant, que ce soit l’artiste lui-même ou un autre protagoniste. Les œuvres elles-mêmes sont réinterprétées par les auteur-e-s, devenant de véritables héroïnes de la narration. Sans avoir besoin de sortir de chez lui/elle, le/la jeune lecteur-trice peut déjà poser ses pas dans les traces des grand-e-s artistes. A travers les albums, il/elle fait leur connaissance pour mieux les redécouvrir “en vrai”, lors des expositions de leurs œuvres. Grâce à l’imagination, l’art deviendra le support d’histoires merveilleuses, investissant avec puissance les émotions de petit-e-s et grand-e-s!

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Albums mentionnés dans l’article

BRIÈRE-HAQUET Alice, GUEYFIER Judith, Le peintre de la beauté, L’Élan vert, Canopé, 2014. 

FRIEDMAN Samantha, AMODEO Cristina, Le jardin de Matisse, Albin Michel Jeunesse, 2015. 

GUYON Thibaud, Charlotte et le Douanier Rousseau, L’École des Loisirs, 2012.

LÉVY Didier, VAQUEZ Pierre, Aspergus et moi, Sarbacane, 2017.

NOVESKY Amy, ARSENAULT Isabelle, Une berceuse en chiffons: la vie tissée de Louise Bourgeois, La Pastèque, 2016. 

PEREZ Sébastien, LACOMBE Benjamin, Frida, Albin Michel, 2016.

POSTHUMA Sieb, Le fil d’Alexandre Calder, Sarbacane, 2013. 

Autres albums pour aller plus loin

BINDER Hannes, Le chat de Valotton et le groupe artistique de Nabis, L’École des loisirs, 2012.

BOUCHET Francine, COHEN Michèle, RABY Michel, Corbu comme Le Corbusier, La Joie de Lire, 2017 (rééd.).

ELSCHNER Géraldine, GIREL Stéphane, Où est passée la rainette?, L’Élan vert, Canopé, 2012.

FLAMENT Christine, Des violettes pour Berthe Morisot, L’École des loisirs, 2011.

FRIEDMAN Samantha, PLEROPAN Cristina, Ce que voit Degas, Albin Michel Jeunesse, 2017.

LOSSANI Chiara, MONACO Octavia, Vincent Van Gogh et les couleurs du vent, Grasset Jeunesse, 2010.

MISSLIN Sylvie, BENIERO ALICE, Marbre: le David de Michel-Ange, Amaterra, 2017.

MOQUAY David, Yves Klein, Hugo & Cie, 2011.

NEGRIN Fabian, Frida et Diego au pays des squelettes, Seuil Jeunesse, 2011.

PLACE François, PILORGET Bruno, Le radeau de Géricault, L’Élan vert, Canopé, 2018.

ROSENSTOCK Barb, GRANDPRÉ Mary, Kandinsky le peintre des couleurs et des sons, Le Genévrier, 2016.