Après les cinq histoires de pirates, Claude Bathany récidive. Malo, Yann, Luca, Loïc, Maden, ont tous en commun de vouloir devenir chevaliers de la Table Ronde et tous connaissent un problème « existentiel » qu’ils vont devoir surmonter.

Malo a de la force de caractère. Il ignore la peur mais, affecté d’un hoquet maladif, ridicule aux yeux de tous, cela le prive de monter à cheval. Sans cheval, pas de chevalier…. Un druide lui confie le soin d’un cheval hoqueteux lui aussi ! C’est bien drôle de les voir hoqueter de pair ou chacun son tour. Or, un jour la reine est attaquée, Malo se porte à son secours sans coup férir et, alors qu’il a la victoire en poche, il voit son cheval sur le point d’être tué. N’écoutant que son affection et pris d’une grande peur, il se précipite pour sauver l’animal.
Jolie idée et démonstration drôle, la peur que l’on éprouve pour les autres renforce notre lien et nous aider à grandir.
Yann est un chevalier désargenté à l’équipement tout rouillé : armure, écu et épée. Il doit affronter l’odieux Maglor qui a traversé le miroir et s’en prend aux reflets des gens. Pas de reflet pas d’existence. Son oncle est sur le point de dépérir et Maglor veut s’en prendre à la reine. Il y a donc urgence. Yann trouve le moyen de traverser le miroir. A l’issue d’un combat contre Maglor où le simple se joue du double, Yann gagne le combat, sauve la reine…
Luca a la douleur d’avoir l’oreille trop fine si bien qu’il ne supporte pas le bruit métallique des épées, cela déconsidère un chevalier, c’est sûr. Il rencontre un troubadour qui possède une épée magique en bois…
Loïc ne parvient pas à trouver le sommeil la nuit parce que son ombre en a peur ! Un druide, encore un, lui donne un remède qui amène l’ombre à se détacher de Loïc ce qui n’est pas sans inconvénient.
Maden, jeune chevalier, n’aime rien tant que la lecture ! Lecture et écriture, « au sang d’encre » sur un parchemin magique, conduisent le roi à d’étranges décisions. Maden veille .

L’auteur empoigne une caractéristique singulière et mène l’idée jusqu’au bout en références à la littérature chevaleresque ou à la fantasy héroïco comique. Ecriture alerte, détournement ironique des stéréotypes, burlesque des situations, amitié, bravoure, tels sont les atouts de ces aventures farcesques qui réjouiront les chevaliers en herbe.

Danielle Bertrand

Présentation par l'éditeur

Peut-on devenir un chevalier si on a le hoquet ? Le chevalier qui courait après son ombre l'a-t-il enfin rattrapée ? Voici cinq histoires de chevaliers qui n'ont pas froid aux yeux et qui font tout leur possible pour accéder à la prestigieuse Table Ronde du roi Arthur.