Blood Song

Celia Graves est une garde du corps un peu spécial : elle est chargée de protéger ses riches clients non seulement de violences et de complots humains, mais aussi d’attaques surnaturelles – vampires, goules et autres démons. Un soir, elle tombe dans une embuscade et un vampire la mord. Elle se réveille sous la forme d’une « abomination », mi-humaine, mi-fantastique. A la fois aidée et handicapée par ses nouveaux dons, elle va chercher à comprendre le pourquoi de ce piège.
Flirtant avec les bons vieux vampires – cette fois-ci exclusivement méchants -, écrit à la première personne de l’héroïne et suivant un déroulement linéaire, le roman n’est pas excessivement neuf. Il pourra même faire hésiter au début, avec son vocabulaire relâché et ses scènes d’action musclées. Mais l’univers dans lequel évolue Celia finit par attirer l’attention, mélange du fantastique le plus ancestral et de nouvelles technologies aussi onéreuses que performantes. La jeune femme est parfois drôle sans le vouloir, et elle traîne derrière elle un lourd passé familial qui explique sa froideur paranoïaque et la rendent touchante. Des bribes d’informations nous arrivent peu à peu, mais arrivé aux dernières pages, le lecteur ne saura toujours pas bien pourquoi Celia a été attaquée. D’où le second tome, assuré d’être plus original, avec l’introduction du monde des… sirènes, belles et susceptibles !