Carême, tome 1 : Nuit blanche

Deux hommes solitaires et très différents se rencontrent un soir dans une auberge perdue. Le premier, c’est Martinien Fidèle, frêle représentant de commerce en aspirateurs, qui conduit une camionnette très fatiguée ; le second s’appelle Aimé Carême. C’est un énorme bonhomme timide, que l’on prend volontiers pour un monstre ou un demeuré. En réalité, il est cultivé, fin, délicat et il restaure les tableaux dans les églises. Ces deux-là se trouvent, se prennent d’amitié et décident de faire route ensemble en compagnie d’un chien errant. Ils se dirigent vers la ville impériale, Lanmeurbourg, empruntent un tunnel, ce qui les entraîne dans un enchaînement d’événements tragiques, drôles et déroutants …

Ce récit est extrêmement touchant, plein d’humanité et de délicatesse, auquel P. Mottura, dessinateur italien, apporte un dessin semi-réaliste très poétique, abouti et sensible.