Dans mon immeuble, là-bas...

Les couleurs vives, les collages, le trait rapide de Fabienne Cinquin peignent un immeuble ouvert sur le monde extérieur : le courrier vient de tous les coins du monde et la vie déborde joyeusement des fenêtres . Pourtant, subtilement, le texte de Kochka, suggère une ambiguïté, en dépit ou grâce à l’écriture en bouts rimés. En effet, cet immeuble recèle des zones d’ombre telles la bouche ouverte des boites à lettres, les caves bizarres ; compensées par les découvertes que l’on fait d’étage en étage habités par des animaux. Curieusement, à part la concierge, qui aime bien la narratrice, si elle a les mains propres, on ne voit nul habitant, ni enfants, ni parents. Cela compose un album propre à des lectures multiples où les jeunes lecteurs peuvent être entraînés à présenter leur immeuble, leur maison, leur quartier, selon les thèmes de la collection « il y a » . Plus qu’un album de découverte c’est une invitation au langage que propose cette collection