Elle court la rivière

De la source à l'arrivée dans la mer, avec quelques réflexions sur l'homme : le documentaire sur la rivière qui coule n'est qu'une longue frise qui se déplie sur plus de cinq mètres. De quoi s'amuser, admirer tous ces tons verts d'eau, cette flore et cette faune riche et diverse. Si le dessin se fait tendance, fin mais à l'informatique, les informations – au verso de la frise – restent classiques, jusqu'à indiquer que les échelles n'ont pas été respectées (merci aux auteures pour cette base souvent oubliée). Quelques points d'interrogation et d'exclamation parsèment des explications claires au vocabulaire de qualité (pas de glossaire). On découvre le desman des Pyrénées, on apprivoise le castor, on observe nénuphars et potamots. La consultation simultanée d'un côté et de l'autre n'est pas aisée, mais c'est bien le seul reproche que l'on fera à cet objet hybride, mi-jeu mi-documentaire, qui croit encore au beau papier et aux thèmes inusables de la littérature jeunesse.