Herman et Rosie pour la vie

Herman partage, sans le savoir, deux passions avec sa voisine Rosie : le hautbois et les films sur les océans. Ils se croisent parfois au hasard des rues, mais sans se connaître. Un jeudi soir, Herman entend une chanson tellement belle qu'il en est bouleversé. Rentré chez lui, il monte sur le toit et joue du hautbois. A deux pas de là, Rosie, sous le charme, bat le rythme et fredonne. Dès lors, cette musique envoûtante les accompagne partout. Mais le temps du requiem frappe nos deux mélomanes : Herman perd son travail et le club de jazz où chantait Rosie ferme. Déprimés, sans personne à qui se confier, ils se consolent chacun de leur côté en regardant l'intégrale des films du Commandant Cousteau. Mais comme les fonds marins ne suffisent pas à l'être humain, Herman et Rosie sortent de leur torpeur et se trouvent enfin !

Mark Twain décrivait New-York en 1867 « comme un désert sublime, une solitude surmontée de dômes et de flèches, où l'étranger est seul au milieu de millions d'êtres qui appartiennent à la même espèces ». C'est exactement ce que ressentent Herman et Rosie, deux étrangers l'un pour l'autre alors qu'ils habitent à proximité, partagent les mêmes goûts et fréquentent les mêmes endroits. Herman s'exprime librement, mais par téléphone avec ses potentiels clients. Le seul hic, c'est qu'il omet de leur vendre ses produits...
Les illustrations pleines de vie et d'humour de Gus Gordon sont un savant mélange de peinture et de collages, composant ainsi une musique unique avec le texte. Herman et Rosie pour la vie est une fable urbaine profondément humaine sur tous les possibles !