La cage : elles n'en sortiront pas indemnes

Six jeunes femmes se réveillent enfermées dans un appartement complètement isolé et sans fenêtre. Parmi elles, un cadavre sagement allongé dans son lit... Après la panique, elles font connaissance, parlent d'elles et de leurs souvenirs : chacune réagit logiquement selon son tempérament. Au fil des jours, certaines jeunes filles disparaissent. La narratrice, Eléa, finit par comprendre qu'elles sont victimes d'une expérience médicale : un clonage de leur personne. Mais qui est vraiment l'héroïne qui raconte ? L'originale ou la copie ?

L'atmosphère est franchement glauque au début avant de devenir effrayante, au prix d'un secret rapidement éventé. Les personnes sont finalement assez peu attachantes, même si on comprend l'intérêt démonstratif de l'auteure Emma Seguès à revenir sur leur passé afin de mieux mettre en exergue les paradoxes du clonage. L'écriture très banale et la grosseur du roman pour un huis-clos qu'on aurait préféré resserré ont rendu La cage : elles n'en sortiront pas indemnes plutôt dispensable à mon avis.

Sophie Pilaire

Présentation par l'éditeur

Eléa ouvre les yeux : ce lit n’est pas le sien. Autour d’elle, cinq autres femmes se réveillent. Une sixième ne se relèvera jamais. Avec horreur, elles réalisent qu’on les retient prisonnières dans cet appartement sans fenêtres. Les armoires sont pleines d’affaires qui viennent de chez elles. Deux trappes leur délivrent nourriture et boissons, ainsi que d’étranges cadeaux… À qui peuvent-elles se fier ? Elles savent qu’on les regarde. Le danger se fait plus présent. Car chacune le sent : il y a quelque chose en elles qui n’est pas normal… Quelque chose qui a changé.