En vacances avec ses parents, Lucie s’ennuie au fil des sorties culturelles. Jusqu’à ce qu’au détour d’un ossuaire, elle ne soit irrésistiblement attirée par un crâne d’enfant qu’elle subtilise et ramène à Paris. Elle entame un dialogue avec l’ossement, qui lui raconte sa rude et courte vie au Moyen-Âge… Lucie entraîne avec elle une amie ; elles inventent des histoires (que nous pouvons lire), elles grandissent à leur façon. Puis le crâne demande à Lucie de le ramener avec les siens.

Le crâne est un prétexte pour parler imaginaire, créativité, et aussi identité. Lucie oscille entre enfance et adolescence, entre le cocon de sa chambre et l’indépendance dans les bibliothèques pour commencer. Elle n’est pas intéressée par les garçons, mais elle y pense. Elle se raccroche à ce crâne « ami-amie » sans vouloir trop non plus le comprendre, tel un doudou (enfance) mais qui resterait secret (adolescence). Il est difficile de savoir si l’intrigue est fantastique ou créée de toutes pièces par l’héroïne… elle n’est certainement pas historique comme on aurait pu s’y attendre. Dans tous les cas, elle ne manque pas de faire se poser des questions !

Sophie Pilaire

Présentation par l'éditeur

Lors de vacances en Alsace, Lucie s'empare en cachette d'un crâne dans un ossuaire accolé à une chapelle qu'elle visite avec ses parents. L'été passe, puis c'est la rentrée en sixième.

Un soir, le crâne posé sur sa table de chevet se met à lui parler.