LBD. Une affaire de filles

Un roman au pays des Lolita, pour les adolescentes ou pour la plage, c’est selon. Tout commence avec un titre de paragraphe façon Melvin Burgess, tout finit par un mot de l’auteur à propos de ces personnages : « Si seulement j’avais pu les avoir pour copines ». On pourrait aussi résumer cet ouvrage (qui se veut plein d’humour, mais un humour plutôt brouillon) comme ceci : L comme Les meilleures amies du monde, B comme Brancher les mecs les plus sexy ; D comme Dépendre de personne. Il est vrai que les trois héroïnes font preuve d’une belle indépendance. Voici donc, Ronnie, Claudette et Fleur, 14 ans (Les Bambinos Dangereuses !) pour qui c’est la catastrophe : leurs parents refusent qu’elles assistent au festival de musique d’Astlebury. Pour les jolies demoiselles c’est un abus de pouvoir. Une occasion pour se « venger » : l’annulation de la fête de fin d’année. Soutenues par l’adjointe du directeur, elles ont alors l’idée de créer leur propre festival. On suivra alors pas à pas les auditions, le choix des groupes, ma venue de la « superstar » et l’organisation. Dans un langage plutôt vif, un récit bien mièvre (d’autant que la correspondance anglais-français n’est pas toujours bien choisie). On nous annonce déjà la suite…