Le chevalier du vent

Dès les premières pages le héros s’impose. Attachant, le jeune Raoul, qui se montre courageux et impulsif dès les premières pages, n’a qu’un rêve : devenir chevalier, manier l’épée. Ce qui ne correspond pas à la volonté de son père, médecin, qui n’imagine pas son fils tuer des hommes quand lui tente de les sauver. Aussi Raoul s’est-il enfui de chez lui, marchant encore et encore malgré la fatigue, la neige, la faim et le froid. Ses pas vont le conduire vers le seigneur Roderic d’Aiglemont, attaqué par des brigands au milieu d’un plateau désert, perdu au milieu du brouillard. En l’aidant à affronter les ribauds, Raoul va se faire un ami pour la vie. Roderic devient alors le protecteur de Raoul qui arrive ainsi à se faire une place – de plus en plus grande au fil des mois – au château d’Aiglemont. Sa ténacité et sa fidélité à la famille du chevalier seront récompensés, Raoul atteindra son objectif, avec finalement le soutien de son père. Attractif, ce roman d’aventures qui comprend bien des épisodes mouvementés jette un éclairage instructif sur le Moyen Age. En attribuant une origine arabo-andalouse à Raoul, l’auteur apporte une touche d’exotisme au récit, multiplie les sujets de réflexion et points de vue. Ca se lit…comme un roman, sans pause et sans peine.