Les chats de cette île ont bien du tracas à se faire. Surtout les chats noirs. Depuis quelque temps, ils disparaissent les uns après les autres : tout d'abord Soyeux, puis Saltimbanque, Miauleur, Othello, Ramsès... Deux types à bord d'un triporteur semblent y être pour quelque chose.

Au-delà de cette histoire de chats charmante, l'auteur grec, Eugène Trivizas, nous offre une fable qui évoque les hommes, leurs préjugés, leurs peurs et superstitions. Il nous parle d'actes de manipulation, de milices, d'un système d'élimination, de troubles qui permettent à certains d'en tirer des bénéfices quand d'autres sont tout simplement persécutés. La traque des chats noirs a bien démarré sur cette île ensoleillée ! Le texte coule, entraîne le lecteur dans un univers diabolique, parle de façon évidente de la folie des hommes, de leur mémoire courte et de leur capacité à sombrer à nouveau dans le chaos. Le dernier chat noir est un livre pour tous, divertissant, qui avance tranquillement vers la dernière ligne, avec humour et beaucoup de phrases rythmées où le son (ch comme chat) importe.

Pascale Pineau

Présentation par l'éditeur

Le Dernier Chat noir D'abord on n'y a pas prêté attention. Des chats disparaissaient. Curieusement, seulement des chats noirs ! Une sinistre organisation a juré notre perte. Les buts ratés, les rages de dents, le chômage ou la crise : on a bon dos, on nous accuse de tous les maux ! Mais ça ne va se passer comme ça, ils vont trouver à qui parler...