Le gang des culottes courtes

Ils se surnomment Rudolpho, Snickers, Island et Ciment. Ensemble, ils ont sauvé des élèves de leur collège d’une tempête, aidé une jeune femme à accoucher dans sa voiture enneigée, maîtrisé un énorme grizzli, et arrêté un train emballé sur un dangereux pont. Le Gang des culottes courtes est connu désormais de tous !
Chacun à son tour, les quatre compagnons prennent la parole et racontent au lecteur une de leurs aventures. La plus émouvante des histoires est celle de Ciment, apparemment lourdaud mais en fait doué d’une sensibilité surnaturelle. Les garçons disent n’avoir as vraiment envie de parler encore d’eux, et un chassé-croisé s’opère entre jolis mensonges et réalités pas banales. C’est déjà captivant et joyeux en soi, plein d’humour naïf qui se veut sérieux. Mais, perfectionniste, Zoran Drvenkar a imaginé une construction complexe, autour de la prétendue célébrité de ses héros : préface et notes de bas de page explicatives d’un traducteur admiratif, auteur journaliste (Drvenkar lui-même, nous dit-il) bougon, témoignages des garçons relatés dans le cadre d’un studio de télévision canadien… C’est intelligent et très amusant, à découvrir et faire apprécier !