Les Cinq Doigts de la mort qui tue (Lila et Lin, épisode 2)

Lila, jeune Parisienne du quartier de Belleville, est passionnée de kung-fu. Elle défie son meilleur ennemi Wou, pour le soir de Noël dans le parc des Buttes-Chaumont. Constatant qu’il prend des leçons avec Maître Dong, Lila décide de s’entraîner avec Maître Lin. Le soir du duel, ce sont les deux maîtres qui s’affrontent à la place de leurs élèves.

Disons-le clairement : il n’y a pas d’intrigue. Tout l’intérêt de ce roman réside dans l’humour et la parodie qu’il est censé véhiculer. Si le lecteur décide de prendre au second degré ces aventures de kung-fu, il peut peut-être s’amuser. On croise plus subtilement M. Malaussène, tatoueur rue Lesage, mais c’est bien tout. Les plaisanteries sont lourdes, souvent fondées sur la répétition (Lila se met à parler et à poser des questions à toute allure, Wou chante x chansons sous la douche…). Bruce Litchi (pseudonyme dont on ne sait s’il faut en rire ou en pleurer) ne nous épargne même pas un « bêtisier » en fin d’ouvrage, comme dans n’importe quel navet à consonance niponne/arts martiaux.