Les corsaires d’Alcibiade (T. 2). Le rival

Cela faisait un petit moment qu’on l’attendait ce deuxième volume. Le premier nous avait laissé une excellente impression, beaucoup de questions sans réponses aussi !

Avec ces fameux corsaires, qui n’étaient encore que de simples citoyens dans l’album précédent, nous nous transportons dans un 19ème siècle anglais, au cœur d’une mystérieuse organisation secrète qui dépend du gouvernement mais qui n’a aucune existence officielle. Cette organisation, Alcibiade, dispose d’une technologie très avancée et d’agents efficaces, recrutés pour leurs qualités et dons exceptionnels.
Parmi ces nouveaux agents, il y a le cambrioleur de haute volée, Peter, Lydia, reine de la contrebande, Mike, sportif et charmeur, Curtis et Maryline, cerveaux brillants, aptes à résoudre énigmes, codes secrets et casse-tête. Ces cinq-là forment une équipe de « récupérateurs », c’est-à-dire d’agents chargés de récupérer des trésors enfouis un peu partout dans le monde, et ils se lancent dans leur première mission d’envergure. vers une île dont les coordonnées sont bien cryptées. Ils comprennet bientôt qu’ils ne sont pas seuls en course et qu’un rival, très bien renseigné et équipé, risque de leur damner le pion.

De l’aventure, de la belle, des courses-poursuites, des batailles navales, des rebondissements, des traîtres, des méchants horribles, une île mystérieuse, des objets insolites … tous les ingrédients sont réunis pour procurer un excellent moment de lecture et d’évasion ! Soulignons aussi le dessin élégant de Eric Liberge, très à l’aise dans les personnages et virtuose des décors exotiques à souhait. Il peut ici dessiner des hommes et des femmes bien en chair, lui qui doit avoir le record des dessins d’os et de squelettes dans sa précédente série Monsieur Mardi-Gras Descendres.