Les indiens

La vie dans une cité n’est pas toujours très drôle, mais Hakim, 38 ans, passionné par les Indiens et un grand sourire permanent, rend le quotidien des enfants plus léger. Jusqu’à cette nuit de règlement de comptes, cette nuit d’une balle perdue…
Jour, nuit, aube, nouveau jour : une symbolique du temps rythme ce petit roman sans concessions, mais pas sans espoir. Face au drame, le jeune narrateur a la chance d’être bien entouré, par ses parents d’abord, par l’école ensuite. L’illustration fait intrinsèquement partie de la narration, alternant en des tonalités chaudes (noir et jaune, gros traits) images pleine page, passages de bande dessinée sans paroles, scènes avec des bulles de texte… La banlieue y apparaît peut-être comme un far-west sauvage, mais relayé alors de nombreux points de civilisation. Une histoire toute en nuances qui dit vrai.