Sophie est impressionnée par sa tante, si élégante, la décoration de sa maison de vacances, ses manières, son parler… C’est si loin de son quotidien dans une famille de six enfants, où le père est professeur dans le Nord. Alors, quand avec sa mère, elles sont invitées toutes les deux pour les vacances chez cette branche de la famille qu’elle découvre, c’est un émerveillement de tous les instants. Et pourtant, parfois, il y a comme une légère dissonance que perçoit Sophie mais ça passe bien vite et elle n’y fait plus attention...

Paru en 2001, ce roman n’a pas pris une ride. Il nous décrypte avec les yeux de Sophie un mécanisme implacable de jugement critique et sans concession, de moquerie, d’humiliation, de méchanceté, d’exclusion et de harcèlement. Heureusement, le parafoudre, c’est la maman de Sophie qui n’est pas dupe de ce qui se trame même si elle ne mesure pas tout de suite la gravité des actes perpétrés.

C’est un livre glaçant mais nécessaire qui permet d’aborder des thèmes très sensibles. On tourne les pages, happé·e·s par l’histoire, ému·e·s par la cruauté, on frémit, on aimerait que ça s’arrête. C’est un livre dur qui décortique les mécanismes de l’emprise.

Valérie Liger

Présentation par l'éditeur

Aux vacances de printemps, cette année-là, Sophie se rend avec sa mère chez sa tante et ses deux cousins. Partie de Béthune pour l’arrière pays niçois, séduite par un nouvel environnement profondément différent du sien, elle se retrouve confrontée au harcèlement.

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