Ma mère en vacances, c'est tout un cinéma! A la montagne, elle récite dès le matin la liste des indispensables : les gants, les sous-gants, la polaire, la crème solaire, les lunettes, les chaufferettes, le forfait, le bonnet, l'écharpe marron et les bâtons, sans oublier l'anorak en peau de yack. Et puis, quand enfin tout est mis, elle oublie… ses skis ! Mais une fois à l'abri, une bouillotte sur la tête et les pieds qui font trempette, elle promet, le sourire aux lèvres, que l'année prochaine elle reviendra. A la campagne, c'est pareil ! Elle dit adorer l'air pur qu'on y respire, mais elle ne supporte pas l'odeur des bouses de vache ; ça lui donne mal au cœur. Elle confond pissenlits et orties et à la trouille de tout ce qui grouille, rampe et pique. "En fait je crois que la nature, ma mère la préfère en peinture."

On rit des situations évoquées tant elles sonnent juste (bravo à Magali Bardos pour ces regards lancés qui en disent long!…). Ah, cette mère inquiète, qui répète comme un mantra la liste des affaires à prendre et qui finit par en oublier ses skis ! C'est bel et bien dans les failles et les manquements de cette maman que réside l'intérêt de ces chroniques de la vie quotidienne. Cette série pleine d'humour entre bien dans la collection OFF-Pastel de livres "singuliers avec un brin de folie ou de philosophie qui sortent des rails sans toutefois dérailler – quoique -."

Emmanuelle Pelot

Présentation par l'éditeur

Ma mère est encore dans tous ses états ! La montagne l’excite car dès le matin elle récite : «les gants, les sous-gants, la polaire, la crème solaire, les lunettes, les chaufferettes, le forfait, le bonnet, l’écharpe marron et les bâtons, sans oublier l’anorak en peau de yack». Alors, ma mère rêve de campagne. Mais les moustiques, les fourmis, les grenouilles, ça la panique, ça la hante, ça lui fiche la trouille!