Mmmais !

La toute toute petite fourmi a trouvé une énorme boulette pour son déjeuner. La boulette est si lourde qu’il est bien difficile de la déplacer. Mais, soudain, un gros crapaud vient dérober le précieux bien. Puis, c’est au tour d’un grand oiseau de s’emparer du déjeuner tant convoité, puis d’un serpent, puis d’un hérisson… Mais… ouf, le dénouement est bienheureux pour la fourmi !

De page en page, le jeu des proportions permet l’étonnement : on commence au plus petit, tout près de la fourmi, avant de reculer, reculer, encore et encore, comme un énorme zoom arrière. A chaque page, c’est aussi du vocabulaire original qui est choisi pour décrire l’action : l’animal « vole », « aspire », « s’empare », « dérobe », « ramasse »… et montre ainsi au jeune lecteur que l’on dispose d’un grand ensemble de mots pour décrire l’action de prendre. Par ailleurs, le dénouement, drôle et rassurant, clôt l’histoire après la dernière page, surprenant ainsi une dernière fois le jeune lecteur.