La mère de famille a tout organisé : Lucas va passer une semaine de vacances avec son père, dans le chalet isolé que ce dernier retape depuis des années. Pour l’adolescent, un enfer sans internet se prépare. Pour le père, la perplexité domine : que dire à ce fils qu’il ne reconnaît plus depuis quelques années ? Bon gré mal gré, le lien va se renouer.

Madeline Roth fait alterner les voix du père et du fils, dans un continuum à peine perceptible qui dit en fait l’amour sous-jacent entre ces deux-là. Il s’agit simplement du temps qui passe, des souvenirs oubliés, de la transmission qui se fait lentement. De petit geste du quotidien en anecdote rappelée, l’adolescence avec un grand A se dessine du côté jeune et du côté adulte, et dans une douceur nuancée. J’ai apprécié l’absence de drame, pas facile à tenir et finalement assez rare en littérature pour les 13/15 ans. Très bien.

Sophie Pilaire

Présentation par l'éditeur

Son père ne lui dit jamais rien. Ils ne se parlent pas, Lucas et lui. Ils ne sont même pas fâchés. Et voilà que sa mère a l'idée bizarre de les envoyer passer tous les deux une semaine de vacances dans le vieux chalet familial. Là-haut dans les alpages, sans eau ni électricité, sans réseau. Est-ce qu'il va tenir la semaine, Lucas ? Seul face à son ours de père, dans les montagnes...

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