Octave et le fou de Bassan

Octave est un jeune garçon qui vit seul avec sa maman sur une maison au bord de la falaise qui domine la mer, sur une petite île peu fréquentée.

Son père est mort à cause de la mer qu’il déteste. Il pense souvent à lui, il lui manque. Il rêve aussi de lui, et quand il rêve il préfère le voir sur une mer de nuages dans un beau ciel bleu. C’est plus beau, ça fait moins peur !
Alfred est souvent seul mais il a le cœur sur la main et il s’est taillé une belle réputation chez les animaux en péril. On dit de lui chez les cachalots, les dorades royales ou les manchots papous qu’il n’est pas comme les autres humains, que c’est un garçon gentils. C’est pourquoi Alban, un fou de Bassan, arrive un jour chez Octave, dans un atterrissage un peu mouvementé, pour lui demander de l’aide. Son père a été enlevé et Alban veut le délivrer. Octave comprend bientôt que le père d’Alban est enfermé à Merland, un grand parc marin. Pas d’hésitation, il faut y aller, quitte à prendre la voie des airs …

Ce quatrième volume d’Octave clôt la série et c’est bien dommage car elle est vraiment très bonne, tant graphiquement que sur le fond. Alfred et D. Chauvel ont su créer un monde très cohérent, un espace protégé où se retrouvent humains et animaux, où on peut se comprendre, s’aimer, s’aider. Beaucoup d’humanité, de tendresse et de poésie dans ces histoires. De l’humour aussi, du dynamisme dans le trait, le mise en pages et le traitement des personnages. Le terrible gardien du parc marin, sorte de grande brute dont on voit jamais les yeux, est vraiment réussi et Alban, le fou de Bassan, est à la fois drôle et très expressif. A acheter, à conseiller, à offrir en toute confiance.
On peut lire chaque album séparément, sans problème de compréhension si l’on ne connaît pas les autres.