Plumeneige

Stéphanie fabrique un bonhomme de neige, Plumeneige, qui exige des bras, des mains, des jambes, des pieds, et un bâton. Ainsi achevé, à lui la liberté, il prend ses jambes à son cou et se sauve. Pour essayer de l’amadouer, et le faire revenir, elle crée un chien, celui-ci se sauve aussi ! Elle construit une maison, alors Plumeneige revient.

Une certaine gaieté liée à la blancheur majoritaire de la page réchauffée par des couleurs exubérantes, se dégage de cette amitié entre une fillette et un bonhomme de neige, ami selon son cœur mais pas selon sa volonté. Elle nous emmène dans un univers fantaisiste auquel on ne croit pas mais à la bonne humeur communicative. Le visage rond et avenant de Stéphanie, opiniâtre sous son grand bonnet n’a pas la poésie poignante de Snowman le personnage et l’enfant de Raymond Briggs mais le dessin dynamique, sa petite musique rafraîchissante, son humour, peuvent séduire de jeunes lecteurs.