Renarde Douce

La première de couverture m’a intriguée : un regard perçant, un pelage savamment esquissé… L’histoire présageait bien, plongée dans la forêt en marge d’un village. Quelques répétitions de vocabulaire m’ont pourtant gênée. Et puis le dessin s’est déployé, mélange pas très heureux soit d’encre fine, soit de copier-collers à l’ordinateur. Il s’agissait peut-être de créer une dissonance entre l’univers sylvestre et le domestiqué, mais le contraste n’a pas du tout fonctionné pour mon œil. Sans compter la platitude de l’intrigue, dont on n’attendait pas forcément un rebondissement dramatique, mais a minima davantage de poésie dans le langage, voire un brin de surnaturel pour rehausser l’ensemble. L’intention est bonne, la réalisation à revoir.