Sherlock Yack zoo détective : Qui a piégé le pingouin ? (tome 1)

Sherlock Yack est le détective d’un zoo. A peine le crime commis, il s’empresse de chercher des indices, qui l’amènent, grâce à de subtiles déductions, au coupable. Dans ce volume, un pingouin maître chanteur est piégé, un cerf charmeur est poussé d’un rocher, une otarie mauvaise voisine est empoisonnée.

Comme dans le tome 2, les animaux sont humanisés : la cigogne vole de l’argent pour s’acheter des bijoux et vêtements de star pour devenir actrice. Ils n’hésitent pourtant pas à s’entretuer, laissant parler leurs instincts primaires. On peut voir de l’humour et du second degré dans ce décalage. Cependant, les enquêtes sont basées sur la logique des déductions de Sherlock Yack et du lecteur.

Beaucoup d’incohérences courent tout le long des trois enquêtes. Par exemple, pour charmer la biche, le chamois voudrait lui jouer de la guitare « mais c’était vraiment difficile car un sabot n’est pas l’idéal pour pincer les cordes ». Le cerf reçoit un mot de la biche, lui donnant rendez-vous au sommet du rocher. Mais c’est un piège que lui a tendu un des prétendants de la biche, qui le pousse du roche. Qui est le coupable ? Eh bien c’est le chamois, déduit Sherlock Yack. En tant que lectrice, je ne vois pas comment le chamois a réussi à écrire avec ses sabots, lui ne pouvait pas pincer les cordes.

Les illustrations sympathiques et l’humour du texte ne suffisent pas à faire oublier l’impression de fouillis des enquêtes, et la facilité dans laquelle tombe ce fameux détective.