D’abord, on ne voit que des ronds et des couleurs chaudes, des couleurs d’été. Puis on observe : un quartier résidentiel, deux petites filles à vélo portant des chapeaux… Comme le titre l’indique, tout est vu « d’en haut », en linogravures plutôt fines. Libre alors au lecteur de se faire sa propre histoire, l’ouvrage ne comportant aucun texte. Il y a du jeu dans le sable, du goûter avec limonade, des éclaboussures d’eau peu appréciées par le chat, et aussi des jumelles pointée vers le ciel et les oiseaux. Bref, une belle après-midi de vacances et d’enfance. C’est le premier album de Marie Poirier : on souhaite plein d’autres aventures inventives, enthousiasmantes, à décoder comme celle-ci ! Gageons d’ailleurs que les petits devineront mieux que les adultes ce qui se passe… J’ai dû réfléchir à plusieurs reprises avant de comprendre les situations.

Sophie Pilaire

Présentation par l'éditeur

C’est l’été… De très haut, on voit le village, puis on descend un peu et l’on découvre deux petits chapeaux ronds… que l’on suit… À vélo, dans l’eau, dans les arbres… Une vue aérienne d’un monde dessiné tout en ronds, en couleurs, vibrant dans la lumière du soleil… une évocation du bonheur de l’été, des vacances, de l’insouciance.