Philippe Corentin
Philippe Corentin est né à Boulogne le 16 février 1936. Il passe son enfance à Quimper. Philippe Corentin est en fait un pseudonyme, il s’appelle en réalité Philippe Le Saux. C’est un auteur et un illustrateur autodidacte qui tient une place atypique parmi les auteurs de l’édition jeunesse. Il se met au dessin d’humour en 1969 puis aux nouvelles. Il décide enfin d’illustrer ses nouvelles. Ses premiers dessins paraissent en 1968 dans L’Enragé. De nombreux prix sont venus récompenser son travail.
Philippe Corentin est une figure à part de la littérature jeunesse. Ses livres s’adressent aussi bien aux adultes qu’aux enfants. Ces personnages sont hilarants et dégagent la notion de l’absurdité dans son œuvre ce qui, rappelle ses influences surréalistes tant dans le texte que dans l’image.
Ses personnages mêlent les animaux et les humains créant ainsi une interaction entre les deux mondes. Les animaux empruntent des traits de caractères aux humains, portent également des habits. Philippe
Philippe Corentin est né à Boulogne le 16 février 1936. Il passe son enfance à Quimper. Philippe Corentin est en fait un pseudonyme, il s’appelle en réalité Philippe Le Saux. C’est un auteur et un illustrateur autodidacte qui tient une place atypique parmi les auteurs de l’édition jeunesse. Il se met au dessin d’humour en 1969 puis aux nouvelles. Il décide enfin d’illustrer ses nouvelles. Ses premiers dessins paraissent en 1968 dans L’Enragé. De nombreux prix sont venus récompenser son travail.
Philippe Corentin est une figure à part de la littérature jeunesse. Ses livres s’adressent aussi bien aux adultes qu’aux enfants. Ces personnages sont hilarants et dégagent la notion de l’absurdité dans son œuvre ce qui, rappelle ses influences surréalistes tant dans le texte que dans l’image.
Ses personnages mêlent les animaux et les humains créant ainsi une interaction entre les deux mondes. Les animaux empruntent des traits de caractères aux humains, portent également des habits. Philippe Corentin détourne également les personnages principaux de contes (le Père Noël, le petit Chaperon Rouge, le Loup) et fait éclater les stéréotypes de ces icônes de la littérature jeunesse. Il détourne les personnages traditionnels pour les rendre absurde et sympathique, en un mot, humain.
L’illustration est caractérisée par la richesse visuelle tant dans les couleurs que dans les lignes. Les textes jouent avec des mots. Les noms de personnages sont drôles et insolites. Les thèmes font références au monde enfantin et à ses imaginaires. Philippe Corentin détourne en fait les thèmes du monde enfantins. Il n’apprécie pas trop que l’on assimile son travail à de la pédagogie. Comme il aime à dire : « J’essaie de faire rire les enfants, c’est tout. Ça les enquiquine, le pathos « gnangnan cucul » que le soir on leur lit au lit pour les endormir (plus tard, à la seule vue d’un livre ils somnoleront). C’est le contraire qu’il faut faire : il faut les réveiller avec des histoires qui les font rire. Les enfants adorent les chatouilles, alors chatouillons-les dès le matin avec des livres guili-guili. Moi, je fais des livres guili-guili. »
Par Charles FORTIN , étudiant en DUT métiers du livre à l’IUT Paris (27/2/2001)