Rachid Koraïchi
Rachid Koraïchi est né à Aïn Beïda, en Algérie en 1947. Imprégné de culture soufie, il s’est passionné dès son enfance pour les vieux manuscrits dans lesquels il admirait les signes et les traits, leurs mouvements, leurs arabesques. Il a découvert avec le même émerveillement la puissance des symboles, le mystère des talismans, les peintures rupestres du Tassili. C’est pourquoi dans son œuvre se retrouvent de façon récurrente le nombre sept, hautement symbolique chez les Grecs, en Chine, dans la Bible, le Coran ; ou encore le cercle de la perfection ; l’étoile et sa lumière.
L’écriture de Rachid Koraïchi se lit en miroir. Il travaille sur soie, crée des tapisseries, peint sur parchemin, modèle l’argile, grave, utilise l’acier ou la pierre. Et quel que soit le support, la beauté, la puissance de l’œuvre sont telles que le trait semble l’oublier, va au-delà, vit son existence et danse et respire. Entre tradition et innovation, Rachid poursuit une œuvre enracinée dans sa culture et
Rachid Koraïchi est né à Aïn Beïda, en Algérie en 1947. Imprégné de culture soufie, il s’est passionné dès son enfance pour les vieux manuscrits dans lesquels il admirait les signes et les traits, leurs mouvements, leurs arabesques. Il a découvert avec le même émerveillement la puissance des symboles, le mystère des talismans, les peintures rupestres du Tassili. C’est pourquoi dans son œuvre se retrouvent de façon récurrente le nombre sept, hautement symbolique chez les Grecs, en Chine, dans la Bible, le Coran ; ou encore le cercle de la perfection ; l’étoile et sa lumière.
L’écriture de Rachid Koraïchi se lit en miroir. Il travaille sur soie, crée des tapisseries, peint sur parchemin, modèle l’argile, grave, utilise l’acier ou la pierre. Et quel que soit le support, la beauté, la puissance de l’œuvre sont telles que le trait semble l’oublier, va au-delà, vit son existence et danse et respire. Entre tradition et innovation, Rachid poursuit une œuvre enracinée dans sa culture et profondément contemporaine .
Il vit maintenant à Paris, voyage fréquemment en Algérie, en Egypte, dans le monde entier. Il est présent dans de nombreux musées, expose depuis 1970 ses créations. Il a fait l’Ecole des Beaux-Arts à Alger ; à Paris l’Ecole des Arts décoratifs. Il a travaillé notamment avec Karel Appel... Dès cette époque, ses amis poètes et écrivains l’ont accompagné dans ses recherches sur les signes. Il a mis en images de nombreux ouvrages dont La Poésie arabe et la Poésie algérienne, albums Dada et plusieurs ouvrages lui ont été consacrés. Poursuivant cette initiation à la poésie, les somptueuses images de Poésie arabo-andalouse s’offrent aux mots et donnent à rêver de ces fameux jardins d’Espagne et d’un temps où régnait, grâce à la culture arabe, la tolérance entre les religions. Il est l’auteur notamment de La poésie arabe et de La poésie algérienne ( Albums Dada ).