Juliette Pommerol chez les Angliches

Les Pommerol ont la langue plus rapide qu'eux, et la fille Juliette s'en mord encore les doigts (ou la langue). En effet, elle a affirmé devant tout le monde qu'elle irait passer deux semaines estivales dans une famille en Angleterre. Elle qui n'a jamais quitté sa famille et ses vingt-deux doudous ! Rabattre le caquet de Flavie la parfaite était toutefois trop tentant.

Du coup, Juliette débarque chez les Littlestone, une gentille famille prête à tout pour bien accueillir sa petite Française. Or celle-ci, jamais à court d'un mensonge, a répondu dans le questionnaire initial qu'elle adorait le camping. Résultat : au revoir Londres et lit moelleux, bonjour Ecosse, moustiques minuscules et tente inondée par la pluie. Juliette s'en veut, mais au fond, Juliette s'amuse. Et puis tombe amoureuse… Le retour chez les Pommerol sera difficile !

L'aventure de la narratrice Juliette, menée tambour battant, fait le plein d'humour à la fois par le contraste des cultures (et des langues) et par le contraste des caractères que l'on suppose. Ce que dit Juliette, en français ou en anglais, est rarement ce qu'elle pense ou veut, faisant naître sans cesse de microscopiques quiproquos voire doubles quiproquos, tous hilarants. Juliette est en plein apprentissage de l'indépendance et de la langue anglaise, et le lecteur se régale. Sans compter les apparitions régulières (physiques ou téléphoniques) des autres Pommerol, des gens aimants et au franc-parler... Un sans-faute « chez les Angliches » !