Trois petites chouettes

Trois petites chouettes, Quentin Blake… Cela commence merveilleusement bien. Le texte est d’Emanuele Luzzati, artiste qui n’a pas eu le temps d’illustrer ce qu’il avait appelé « comptine de Noël ». John Yeoman l’a adaptée, et Jean-François Ménard parfaitement traduite en français. Résultat, un régal pour les yeux et les oreilles.

L’histoire des gentils volatiles tourbillonne à travers les saisons et les pays, et les coquettes refont le monde armées qui d’une écharpe, qui d’un éventail, qui d’un parapluie (détails tous ajoutés par le délicieux Quentin Blake). Devenues amies avec un poisson savant très particulier, elles vont lui concocter un cadeau de Noël flamboyant, point d’orgue de pérégrinations fantaisistes.

Ca rime, ça s’envole, ça sourit, et les mots s’accordent à la perfection aux dessins, tous porteurs d’une poésie de l’inattendu. Ces trois petites chouettes véhiculent littéralement l’idée que le bonheur est à portée de main, et que pour l’accueillir, l’amitié est le meilleur des moyens. Fait par de vieux messieurs qui savent s’amuser avec grâce et fantaisie, et à ne pas manquer dès le plus jeune âge.