Louise de New York : l'actrichanteuse

En se réveillant ce matin, Louise est toute excitée : aujourd'hui c'est le grand jour, elle se prépare avec soin et part avec sa maman à travers les rues de New York. Tout au long du chemin Louise répète à sa mère qu'elle veut devenir actrichanteuse, bientôt les femmes se retournent sur son passage en pensant la reconnaître, puis elle arrive dans le studio de l'agent où elle passe une audition, on l'engage pour jouer le rôle d’une petite fille qui veut devenir actrichanteuse mais qui doit quand même aller à l'école... une belle dame en robe de soirée lui dit « - Dépêêêche-toi. Tu vas être en retaaaard. N'oublie pas aujourd'hui c'est la photo de classe. Ne fais pas de grimace ! »
Louise est arrivée à l'école, ses amis l'accueillent, Louise fait la mystérieuse auprès d'eux qui lui demandent de quoi parlent sa maman et la maîtresse : oh rien elles parlent de mon avenir !

Louise rêve si fort de sa passion que tout la rend réelle, les rues de New York se transforment en celles de Los Angeles, les gens dans la rue la reconnaissent et chuchotent des oh ! et des ah ! et même l'activité de la journée - la photo de classe - lui offre la possibilité de croire à son rêve : et ma foi, pourquoi pas, Louise est si heureuse, elle est tellement persuadée qu'elle sera, qu'elle est une actrichanteuse, qu'elle l'est peut-être, qui sait ?
Les immenses illustrations inspirées des tissus et des motifs des années 70, donnent à ce livre la petite touche psychédélique dont on a besoin pour rêver à cette histoire. Vu à travers les yeux de la petite fille qui donne la main à sa maman, le monde autour d'elle est tel qu'elle l'imagine mais aussi tel qu'elle le perçoit - on ne voit que les jambes de sa maman jusqu'à la dernière page quand Louise la quitte pour entrer en classe.
On avait déjà aimé Louise de New York : détective aux mêmes éditions, on continue avec L'actrichanteuse qui fait tourbillonner le lecteur à travers les jeux que s'inventent les enfants pour rendre la vie plus gaie.