Casse-noisette

Le soir de Noël, Clara reçoit de la part de son étrange parrain Drosselmeier, un drôle de Casse-noisette Fritz, son frère se moque d’elle et de son jouet ridicule. Il le casse. Clara le répare et dans la nuit, alors que les invités des parents se retirent, commence une drôle de sarabande. Alors que minuit sonne, l’armée des souris se lève. Clara effrayée est sauvée par le Casse-Noisette qui a pris la tête des automates offerts par Drosselmeier. L’histoire est connue, le casse-noisette se transforme en prince charmant, Clara et le prince s’envolent vers le royaume des délices… et Clara se réveille.

L’adaptation présentée est issue du conte d' Hoffmann, revue par Alexandre Dumas et réduite à l’argument du ballet. Elle épouse ici vraiment la dimension de conte de noël et du récit de rêve. L’illustration joue sur cette ambiguïté : l’exubérance des cadeaux attendus, distribués autour du sapin et l’inquiétante étrangeté de Clara qui observe surveille le casse-noisette, sans émotion apparente par la porte entrouverte ou à travers la fenêtre. L’armée des souris, volantes, casquées hésite entre comique et effroi. Le lecteur est un peu perdu entre les différents codes du récit, la narration plutôt simple contraste avec les images très travaillées.
Une double page documentaire sur le ballet Casse-Noisette auquel le conte se réfère vient compléter ce bel album un peu froid…