La dernière petite enveloppe bleue

Ginny Blackstone pensait en avoir fini avec les aventures de l'été de ses 17 ans ; elle avait reçu de sa tante décédée 13 petites enveloppes bleues qui l'avaient conduite à travers l'Europe seule et sans téléphone à la découverte du continent et d'elle-même. Elle était rentrée à New York plus courageuse, plus adulte mais aussi beaucoup plus riche puisque sa tante -artiste-peintre dont la cote était montée post-mortem- lui avait légué toutes ses toiles que Ginny s'était bien entendu dépêchée de vendre !
Or voilà que la treizième enveloppe qui lui avait été dérobée sur une île grecque se retrouve entre les mains d'un mystérieux Oliver. Et Ginny se remet en route à travers l'Europe pour reconstituer l'ultime puzzle que sa tante lui avait concocté avant sa mort.

Pas plus épais que le premier tome Treize petites enveloppes, ce nouvel épisode – écrit, semble-t-il à la demande pressante des lecteurs ! - entraîne le lecteur de Londres à Paris, de Paris à Amsterdam et enfin en Irlande dans des aventures toujours hautement improbables au même titre que le groupe entourant Ginny, voyez plutôt : les quatre aventuriers se composent de l'ex-petit ami de Ginny ( dont elle espérait qu'il était toujours amoureux d'elle), sa nouvelle petite amie, (ennemie de Ginny mais pas tant que ça) et Oliver ( possesseur de la 13ème lettre, individu insupportable mais quand même attachant et maître-chanteur potentiel).

Cette espèce de Club des cinq pour ados, malgré le peu de vraisemblance des situations, le manque d'épaisseur des personnages et les clichés multiples parvient néanmoins à tenir le lecteur en haleine ; qui n'a jamais rêvé d'hériter d'un magot tout en devant accomplir un magnifique voyage sans grand risque ?