Le haiku est une forme poétique très codifiée. Comportant 17 syllabes sur un rythme de 5/7/5, ce petit poème extrêmement court vise à montrer l'évanescence des choses. Il doit comporter une référence à une saison et une césure. Il est léger, drôle et permet beaucoup plus qu'il n'en donne l'impression.

Annick Combier suit le fil des saisons, ses poèmes parlent d'animaux, de nature mais aussi beaucoup de couleur : le rouge, l'or, le vert, le noir et le blancs sont omniprésents dans les textes. Léa Djeziri décline à l'encre les différents tons de gris dans de grands à-plats vaguement japonisants.

Le livre est très joli : beau papier, mise en page soignée, couverture prometteuse, il reste malheureusement sans surprise et pas complètement abouti (surtout en ce qui concerne les illustrations qui n'apportent que peu au livre) malgré un travail propre et bien fait.

La déception vient peut-être de la comparaison inévitable avec le très beau recueil de Jean-Hugues Malineau Mon livre de Haïkus : à dire, à lire et à inventer paru en 2012 chez Albin Michel. Dommage !

Valérie Meylan

Présentation par l'éditeur

Un livre de poésie pour les jeunes enfants et les adolescents. Illustrés en noir et blanc pour l’intérieur, afin d’accompagner délicatement les textes, et en couleur pour la couverture, ces poèmes proposent en partage l’émotion, les souvenirs et les rêves, tout en s’inscrivant dans notre vie quotidienne.