L'été mouche

Il se fait larguer. Pardon, ce n'est pas certain : Elle « croit » qu'il vaudrait mieux qu'ils arrêtent de se voir. Alors Il espère, s'accroche, supplie, pleure, trépigne, s'acharne... comprend, absorbe, admet. Tout cela n'est pas immédiat et se met en place difficilement. Pendant ce long temps, des bribes « d'avant » sont narrées. Et puis la chronologie reprend son cours : il n'est plus temps de songer au passé mais d'envisager l'avenir.
Pour raconter cette rupture et les sentiments de son narrateur, l'auteur joue avec la temporalité, changeant l'ordre attendu des chapitres. Aussi, la typographie est transformée pour créer du sens et une connivence avec le lecteur, tandis que les jeux de mots permettent de faire naître le rire là où la tristesse est pourtant la maîtresse des émotions du narrateur. Ainsi, grâce à une construction bien menée et une justesse dans le choix des mots, ce roman plaira certainement à de nombreux adolescents.

Déborah Mirabel

Présentation par l'éditeur

« J’aime une fille à la folie. Cette fille ne m’aime plus. Il faut qu’elle me re-aime… »
En plein été, le narrateur doit faire face à la rupture avec “Celle-qu’il-aimait-tant”.
Comment vivre et accepter cette séparation ?
Avec recul, humour ou cynisme, il nous fait partager son histoire...
Un roman original et touchant autour de la fin de premières amours et la construction de soi, aux allures oulipiennes, formé de courts chapitres qui interviennent dans le désordre.