En noir et or

Collégienne, Adèle Santune vit seule avec son père. Un matin, dans le bus scolaire, monte Micka Marceau, bel adolescent, garçon de bonne famille, qui devient vite son ami. En rangeant le grenier, Adèle retrouve des sortes d’anneaux dans lesquels Micka reconnaît des bijoux anciens. Pour en avoir le cœur net, Adèle en porte un chez un antiquaire, expert en bijouterie, qui lui apprend qu’il s’agit d’un torque en or et pour lequel il lui paie ce qu’elle croit être une grosse somme d’argent. Alors qu’elle veut en parler avec son père, un policier, l’inspecteur Novembre, aux allures de Colombo, leur apprend que Jean-Pierre Nortkerque, dit Pépito, a été assassiné et que des soupçons pèsent sur Monsieur Santune. Adèle sait que son père ne peut pas avoir tué celui qui était autrefois un ami proche. Pourtant, des zones d’ombre existent dans ce que lui dit son père, tout le village devient soupçonneux et lorsqu’elle est seule, des appels téléphoniques hystériques la troublent jusqu’à l’affrontement avec un homme qui la frappe. A qui en veut-on ? à son père ? à elle ? pour quelle raison ? venger Pépito ? s’emparer des torques et bracelets restants ? qui est au courant ? A partir de cette réflexion, Adèle va comprendre que le seul qui connaît le trésor, le lieu où elle l’a rangé est… quelqu’un qui lui est cher. Un roman au parfum social, une atmosphère pesante et un vrai suspense, une construction classique mais bien charpentée pour ravir les jeunes amateurs de polar.