Une histoire sans début ni fin

Sans début ni fin ne veut pas dire sans queue ni tête, au contraire ! Soit deux personnages : une minuscule fourmi ; un gros éléphant. La fourmi se désole de sa petitesse face à l’immensité de la mer. Même imposant, l’éléphant est lui aussi minuscule face à l’infini. Quelle que soit la ruse, le subterfuge, toute créature est démunie face aux questions fondamentales de l’origine et de la fin. Ces inquiétudes pascaliennes sur la place et la finitude de l’individu en proie aux mystères de l’univers sont traitées avec humour et tendresse dans un joli dégradé de couleurs, gris, ocre, jaune, et selon des perspectives décalées. On appréciera particulièrement le plan large de la fourmi et de l’éléphant en haut du cocotier… à donner le vertige !