Allers sans retours

Roger, François, Claude et Nicolas. Quatre prénoms pour quatre braqueurs qui ont raté leur coup. Bilan : Claude Lazzari se retrouve en prison, refusant de dénoncer ses complices et ne réussissant à surmonter l’épreuve carcérale. Au bout d’un moment, elle (car Claude est une femme) finit par se suicider. Alors Dominique Lazzari décide de venger sa sœur. On découvre petit à petit l’histoire de la « fine » équipe, au fil des rencontres et des meurtres programmés par Dominique. On sait d’avance que le personnage va appliquer son plan de A à Z sans hésitation. Il connaît la portée de ses actes comme l’issue de son aventure. Dominique mène sa vendetta, parce qu’il le faut. La blessure est sans doute trop grande, la partie ne peut se jouer que de cette façon, dans le sang. Jean-Hugues Oppel parle de la prison avec de nombreux détails pratiques pour souligner le quotidien infernal de l’enfermement, soulignant la complexité des règles imposées aux incarcérés, et notamment aux femmes.