Le panier ; l’immense panier

Il est de ces livres que l’on ne raconte pas. Il est de ceux que l’on donne à lire, de ceux qui touchent et qui réveillent des sentiments enfouis. C’est sûr en le parcourant vous serez émus. Parce que dans cet album à fleur de peau, il y a un peu de chacun et beaucoup de la vie en général. Il est de ces grands livres qui donnent des frissons, qui nouent la gorge et qui font verser une petite larme en secret.
L’histoire ? Elle est toute simple. C’est celle d’une vie comme beaucoup d’autre. Le quotidien d’un couple, seul dans une grande maison après le départ des enfants. La quiétude d’une vie sans surprise ni anicroche, la douceur d’un bonheur rassurant et tranquille, la tristesse d’une solitude envahissante et pesante. Jusqu’au jour où réapparaît le grand panier en osier remisé de longues années au grenier… Les pleurs et les gazouillis envahissent de nouveau la maison. Avec l’arrivée de ce petit bout, ce couple croqué avec tendresse par Béatrice Poncelet découvre le deuxième rôle de sa vie : être grands-parents. Et tous ces gestes qu’ils croyaient oubliés ! Tous ces sentiments qui remontent à la surface ! La douceur d’une peau de bébé, les berceuses pour l’endormir, les courses à quatre pattes, les cocottes en papier…
Un texte d’une incroyable justesse, empli de cette poésie qui parle au cœur. L’histoire est vraie et touchante, habitée par cette pudeur qui dévoile bien plus que tous les mots… Un joli hymne à la vie, au temps qui passe et au rythme des saisons (de la vie)…