L’Ultime Partie (The Midnight Library, volume 3)

« L’Ultime partie »
Simon a des parents très aisés mais il est souvent tout seul. Pour s’occuper, il adore les jeux vidéos. Le dernier en date risque bien de le dépasser : un dangereux cambrioleur-tueur est lâché dans sa propre ville…
« L’Autre Sœur »
Catherine travaille au centre commercial. Une petite fille à l’air perdu vient souvent la voir. Prise de pitié, Catherine la suit jusque chez elle, où elle affirme que sa sœur jumelle est prisonnière. Mais qui est réellement en danger ?
« Il y a quelqu’un ? »
Julie reçoit d’étranges messages sur son téléphone portable : « Aide-moi », « J’ai peur »… e plus, le numéro n’existe plus. Inquiète, elle mène son enquête jusqu’à une boucherie abandonnée.
Dans la droite ligne des Chair de Poule (un cran au-dessus dans l’horreur, tout de même), la série des Midnight Library a sans surprise connu un large succès : les enfants aiment avoir peur, c’est bien connu. Et non contents d’aimer les frissons atroces, ils sont tout le contraire de petits anges : dans chaque histoire de ce recueil, c’est un ou plusieurs jeunes qui est à l’origine du drame (du meurtre…), de manière très volontaire. XXIème siècle oblige, un élément se rapportant à nos sociétés technologiques et de consommation est lié à l’intrigue, d’une façon ou d’une autre : le jeu vidéo, le téléphone portable, le centre commercial (« L’Escalator l’emporta derrière un pilier. Elle tenta de descendre d’une marche, mais il y avait trop de monde et la dame qui se tenait derrière elle lui jeta un regard hostile. », p. 104). Le quotidien vacille, s’enfonce brusquement vers le cauchemar. Rien d’extraordinaire autrement dans l’écriture et la narration, efficaces mais sans qualité ni originalité : langue très simple, beaucoup de dialogues, narrateur externe pour l’effet de distance. Une série à conseiller à ceux qui n’aiment pas lire, par exemple.