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Date de publication
Age-cible

Joséphine, les roses de l’impératrice

Gerald Hausman
Myriam Borel
Roman
à partir de 11 ans
: 2081630141
12.00
euros

L'avis de Ricochet

Marie-Josèphe Rose Tascher de la Pagerie est née à la Martinique en 1763. Mariée au vicomte de Beauharnais, elle a deux enfants avant de se séparer de cet homme qu’elle n’aimait pas. Le général Bonaparte la remarque alors, et elle finit par accepter de l’épouser. Il la rebaptise Joséphine, et c’est sous ce nom qu’elle devient impératrice des Français. Leur relation est tumultueuse, passionnée mais sincère, et c’est difficilement que Napoléon se décide à répudier Joséphine qui ne peut lui donner d’héritiers. Elle vivra alors dans son domaine de la Malmaison jusqu’en 1814.

Derrière Napoléon le guerrier, on pourrait oublier Napoléon le séducteur, l’homme aux nombreuses maîtresses. Joséphine fut sans doute l’amour le plus durable de sa vie, son « étoile » comme la nomme le roman dans un accès lyrique (il y en a bien d’autres). Les événements historico-politiques sont tous respectés, mais apparaissent en filigrane, au gré de l’intérêt qu’ils ont suscités chez la jeune Créole, et le lecteur qui ne connaît pas vraiment la période peut se perdre ; il manque peut-être un petit dossier en-dehors de la chronologie de Joséphine. De même, le contexte socio-culturel n’est pas au centre des préoccupations des auteurs : des somptueuses réceptions et des voyages éreintants en passant par le goût de l’impératrice pour les arts et les sciences, on ne saura pas grand-chose. L’accent est mis sur la psychologie des personnages, leurs relations, et de l’héroïne émane l’insatisfaction constante de quelqu’un qui a cherché sa place toute sa vie, d’une force de caractère qui n’a pas donné sa pleine mesure. Evidemment, il était facile de tomber dans le larmoyant, heureusement évité la plupart du temps. Le contenant donne le ton du contenu : une jolie jeune femme à l’air triste, sur une couverture rose vif (simple regret ici d’une cible explicitement féminine). Ce beau portrait écrit par deux Américains servira utilement, par un point de vue sensible, l’étude scolaire de la période napoléonienne.

L'avis des internautes

Les avis exprimés ci-dessous n'engagent que leurs auteurs
le 05/09/2007 17:50

ce livre est très bien écrit même si il regorge de fautes! j'ai bien aimé mais il faudrait bien voir si tout ce que vous dites est exact