Du Sang sur le sable (The Midnight Library, volume 2)

Du Sang sur le sable : John et Sarah en ont assez de partir en vacances toujours au même endroit. Pour se distraire, ils tentent le concours de châteaux de sable mais s’intéressent vite au secret d’un homme très doué à ces réalisations éphémères, surnommé « le marchand de sable ». Les deux enfants le soupçonnent de tuer des animaux pour obtenir d’aussi belles réalisations. Ils ne pourront jamais le dire car ils disparaissent bientôt, tandis que « le marchand de sable » gagne encore avec… les statues grandeur nature de John et Sarah.

Le Meilleur Ami de l’homme : Le grand-père de Ben est mort, et le petit garçon récupère son perroquet. Cet horrible animal subjugue les parents de Ben, révèle au petit garçon qu’il a tué son grand-père et menace de l’éliminer. Il est en fait habité par un démon. A l’aide de formules magiques, Ben le chasse, mais le démon passe… dans son chien dont il ne se méfie pas.

Une Inconnue dans la maison : Laura, la baby-sitter de Jessica et Robbie, laisse faire ce soir tout ce qu’ils veulent aux enfants : très étrange… Robbie détecte vite un « doppelgänger », un double inversé de Laura, qui va bientôt leur vouloir du mal ! Jessica lui échappe comme elle peut, jusqu’à ce que ses parents rentrent. Eux aussi sont devenus des « doppelgänger » !

The Midnight Library ne joue pas avec le frisson, mais l’horreur, voire flirte avec le « gore » dans la première nouvelle – le mauvais goût n’est pas bien loin. Je ne pense pas être trop trouillarde, mais c’est vraiment effrayant, même pour des jeunes « à partir de 11 ans » (dixit la quatrième de couverture). Les deux premières nouvelles sont assez inventives dans le genre, « Une Inconnue dans la maison » est plus classique. Les trois textes fonctionnent sur le principe d’une situation ordinaire qui dégénère, le héros se retrouvant seul contre tous. Les fins sont violentes, résolument négatives.
On lit l’ouvrage avec une très légère nausée, et on en ressort avec une seule question : pourquoi ? Où est l’intérêt ? Avoir peur fait partie des jeux des jeunes, ce qui n’exclut pas que ce soit avec subtilité…