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Régis Lejonc

Charlotte Javaux
22 juin 2010

Le Grand Prix de l’illustration de l'année 2010 du Centre de l’illustration de Moulins vient d’être décerné à Régis Lejonc pour son imagier Quelles couleurs !, paru aux éditions Thierry Magnier. Pour la troisième année, ce prix récompense un ouvrage pour "sa singularité esthétique et sa force créative". Régis Lejonc nous offre sa perception et son point de vue sur les couleurs à travers un imagier libre, suite d'illustrations, de jeux, de pistes et d'associations. Entretien avec ce talentueux et prolixe lauréat passionné par toutes les narrations.





- Quelle est la genèse de l'ouvrage "Quelles couleurs !"?

Ce livre est né de la répétition d’une question très classique posée par les enfants aux illustrateurs lors de rencontres scolaires : « quelle est votre couleur préférée ? »

Je réponds à chaque fois que je n’ai pas de couleur préférée mais que j’aime l’association des couleurs et l’infinité de possibilités qu’elle offre, ce qui est vrai !

À force de répétitions, j’ai fini par me demander plus profondément ce que veulent dire les couleurs pour moi qui n’en aime aucune plus qu’une autre...

« Quelles couleurs ! » est une tentative de réponse à cette question.




- Y a-t-il eu une longue maturation avant de vous lancer ? L'idée de départ a-t-elle évoluée en cours de route ?

Entre le moment où l’idée du projet est née et le moment où j’ai reçu mes exemplaires d’auteur se sont écoulées quatre années.

Le temps réel de réalisation du livre a représenté environ 3 mois de travail acharné, mais tout le temps en amont, y compris celui passé à faire d’autres livres ou d’autres travaux d’illustration m’a énormément servi à faire mûrir ce livre qui ne quittait jamais mon esprit.

Après avoir eu l’idée, j’ai assez vite mis en place le principe de 12 chapitres pour 12 couleurs et dessiné les double-pages du ROSE pour voir ce que ça donnerait.

Puis j’ai réalisé au fur et à mesure certaines images, un peu comme des récréations dans mon travail pour ensuite faire le chapitre du GRIS. Comme le résultat m’a satisfait, j’ai soumis le projet à Valérie Cussaguet des éditions Thierry Magnier parce qu’on se connaît bien, et surtout parce que cette maison d’édition m’a semblé la plus pertinente pour publier ce livre.

Ensuite, j’ai présenté le projet au Centre National du Livre en vue d’obtenir une bourse d’écriture parce que je me suis très vite rendu compte qu’il s’agirait d’une somme de travail colossale. J’ai eu la chance d’obtenir cette bourse en 2005 qui, au travers du projet, m’a permis d’abandonner la commande publicitaire pour l’édition à temps plein.

Le projet est resté en l’état pendant plus de trois ans. J’ai fait d’autres choses et gardé le livre en tête en remplissant un carnet avec des idées, des croquis et des photos qui venaient au coup par coup pour chacune des couleurs. Puis l’éditeur m’a fixé une date de parution ce qui a enclenché le travail final.




- Avez-vous eu carte blanche pour la conception de cet imagier ? Comment avez-vous travaillé?

J’ai eu une carte blanche totale sur ce livre. J’en ai choisi toute l’organisation, les angles graphiques, la mise en page. C’était une évidence pour moi de faire le livre ainsi, et c’était également une évidence pour l’éditeur. L’expérience et mon parcours en édition jeunesse ont contribué à la fois à permettre la confiance nécessaire de la part de l’éditeur, mais surtout un sentiment personnel que ce livre arrivait à un bon moment pour moi.

Quand je me suis mis à la réalisation concrète du livre, les seules pages existantes étaient celles du dossier d’origine. On a réfléchi à l’objet et au format avec l’éditeur. Je voulais un objet-livre insensé avec des impressions sur des papiers différents pour pouvoir jouer sur des transparences, des feuilles à retirer pour imprimer un tee-shirt, des matières papier plastique ou encore des encres métal, des modèles de pochoirs pour décorer sa chambre...

Pour ce faire il aurait fallu le partenariat d’un imprimeur un peu aventurier. Ça ne s’est pas fait. Je voulais un livre dont la couverture aurait des coins arrondis et serait coupée au niveau des pages pour faire un bloc. L’éditeur a veillé à l’économie globale du livre et a su répondre à la fois à certaines de mes envies et aux réalités de fabrication.

Ensuite, je me suis plongé dans mes notes, j’ai exhumé quelques images que j’avais en stock, que je n’avais jamais utilisées et faisaient sens, j’ai trié mes photos... et puis j’ai avancé couleur après couleur, image après image, au gré de mes humeurs.

Arrivé à 120 pages, je me suis rendu compte qu’il m’en faudrait environ 400 pour faire le tour du sujet. On m’a refusé cette possibilité parce que le livre deviendrait trop cher à produire et donc invendable. L’éditeur avait raison !

Je n’ai donc pas pu tout raconter et finalement ça me va comme ça, car il y aurait eu des idées et des images certainement plus faibles et le livre aurait sans doute fini par être barbant !




- Vos livres sont publiés chez différents éditeurs (Rouergue, l'Edune, Didier jeunesse, Sarbacane, Père Castor, Thierry Magnier, Ankama, etc). Travailler avec les éditions Thierry Magnier sur ce projet s'est-il imposé naturellement ?

C’était vraiment évident pour moi au regard de la production des éditions Thierry Magnier que ce livre devait se faire avec eux, «Tout un monde» étant pour moi une grande référence par exemple. Ensuite, j’avais besoin de faire ce livre en confiance avec un interlocuteur qui sache qui je suis au-delà de la relation de travail. Valérie Cussaguet fait partie de ces personnes.

Enfin, je m’efforce toujours à choisir l’éditeur qui me semble le plus cohérent pour mes projets. Ce que je publie chez Didier jeunesse n’est pas ce que je publie aux éditions l’Édune ou chez Thierry Magnier... L’éclatement de mon style graphique m’a souvent joué des tours pour ce qui touche à la reconnaissance de mon travail, mais c’est devenu au fil du temps une force plus qu’une faiblesse qui me permet de choisir des projets très divers et de les faire chez les éditeurs qui me paraissent être les bons. Je suis un papillon !




- Vous proposez une suite d'images, de libres compositions, de pistes textuelles et iconiques à travers cet imagier. Vous avez disséminé des personnages, des œuvres, des symboles mais aussi des références que vous citez et présentez à la fin de l'ouvrage tels que Popeye, Hulk, Fantômas, Caliméro, Babar, la famille Adams, etc… dans une approche un peu pop art. Ce sont des influences que vous aimez particulièrement ? Quelle est l'idée du point de vue de la composition ?

Comme j’ai vite compris qu’il serait illusoire pour moi, voire vain, de faire un livre exhaustif sur le sujet des couleurs, je me suis laissé porter par ma subjectivité. C’est devenu l’angle de cet ouvrage. Je ne distille aucune vérité, je donne à lire et à voir mon point de vue sur le thème universel des couleurs. C’est tout.

Les idées venant, les citations se sont imposées avec beaucoup de naturel. Tous les clins d’œil du livre font partie de mes références plus que de mes influences.

La perception des couleurs, leur influence intérieure, leur symbolisme sont par essence une somme de subjectivités individuelles et culturelles.

Concernant la composition des pages et leur vis-à-vis, je me suis imposé une organisation par chapitre. Chaque chapitre se présente sous la même forme et se clôt de la même manière. Ensuite, j’ai choisi des thématiques qui s’imposaient par couleur pour former des double-pages. D’autres pages fonctionnent juste par vis-à-vis graphique. Puis il y a eu aussi l’idée de jeux distillés au gré des chapitres, que ce soit un labyrinthe, des coloriages ou des jeux d’observation... des pages principes pour évoquer d’autres cultures comme le Mexique, le Bénin, la Thaïlande, Hong-kong ou la Chine, ou encore pour évoquer aussi la nourriture sous un angle enfantin...




- On a l'impression que ce nuancier met en valeur différentes étapes de votre parcours d'illustrateur et nous propose un large éventail de techniques et de dimensions de votre approche graphique. Qu'en est-il ?

Ce livre m’a permis de faire une sorte de monographie originale et consentie. Comme j’aime autant faire des images réalistes ou picturales classiques que du kawaï, je ne pouvais concevoir cet imagier sans me permettre ces variantes. J’aime autant la technique du pastel sec que le crayon ou l’image vectorielle...

Ça m’a permis aussi de faire le point sur mon savoir-faire et là où je suis rendu artistiquement après quinze ans d’illustration.




- Etes-vous heureux d'avoir reçu le "Grand prix de l’illustration" et la reconnaissance de votre travail par le Centre de l'illustration de Moulins ?

Comment ne pas être heureux quand on reçoit un tel honneur : le grand prix de l’illustration !

J’ai été très étonné d’être choisi au milieu de grands artistes comme Mattoti (qui est un maître pour moi), Martin Jarrie pour qui je voue une admiration éternelle, ou encore Frédérique Bertrand, Emmanuelle Houdard, Aurélia Fronty ou Nathalie Novi qui comptent parmi les plus grandes illustratrices contemporaines à mes yeux...

Pour moi plus qu’une récompense, je vois ce prix comme une sorte de preuve d’estime, d’encouragement à persévérer encore, une très belle reconnaissance de mon travail d’illustrateur de la part de spécialistes.

J’ai eu l’occasion de me rendre à Moulins pour récupérer ce prix et découvrir le Centre de l’Illustration. Je suis très heureux qu’un tel lieu existe en France et j’espère profondément que ce centre prenne une plus grande dimension, au moins à l’échelle nationale pour commencer, afin de mettre fièrement en avant cet art si méconnu qu’est l’illustration.




- Pour accompagner la sortie de l'album, un mini-site (http://www.editions-thierry-magnier.com/mini/quelles_couleurs/index.php), une exposition, un concours ont été lancé. Va-t-il y avoir d'autres développements ? Un autre livre dans la même lignée ?

Les éditions Thierry Magnier ont cru dès le début à ce projet et ont mis en place des moyens de promotion dont je n’avais jamais bénéficié sur aucun livre auparavant. Ça m’a touché et donné beaucoup de confiance pour la sortie du livre, moment où je doute de tout.

Ils ont spontanément créé les mini-jeux sur le site de la maison en écho aux jeux présents dans le livre, ont créé une présentation du livre imprimée sur kakémono à destination des libraires mais aussi des bibliothécaires, réalisé une affiche dédiée, ils ont lancé un concours, mis le livre en avant au dernier salon de Montreuil en décorant leur stand aux couleurs des couleurs... Bref, ils ont beaucoup investi sur «Quelles couleurs !».

Sur ce, je ne crois pas qu’il y aura d’autres développements sinon les initiatives lancées par des bibliothèques, écoles ou autres salons du livre (qui sont déjà nombreuses et très créatives).

Pour ce qui touche à un autre projet dans la lignée de «Quelles couleurs !», il y en a un bien sûr, parce que l’imagier libre me correspond totalement et que j’ai encore énormément de choses à raconter de la sorte. C’est un peu tôt pour en parler mais on en aura sans doute l’occasion le moment venu !




- Vous êtes à la fois auteur et illustrateur jeunesse, scénariste et dessinateur bd, mais aussi directeur de collection. Comment menez-vous de front ces différentes approches ?

Pour moi ces approches sont toutes liées à l’envie de raconter, de proposer des ouvrages aux lecteurs de tout âge. Toutes les narrations m’intéressent, que ce soit l’écrit, l’illustration ou la bande dessinée.

Illustrer le texte d’un autre m’emporte sur un territoire que je découvre en moi et dont je n’avais pas forcément idée avant.

Écrire me permet d’exprimer plus immédiatement des idées ou des émotions qui sont en moi depuis plus ou moins longtemps. Proposer à d’autres l’illustration de ces textes les emmènent là où je n’aurais jamais eu l’idée d’aller seul.

La bande dessinée est une forme narrative qui découpe le temps du récit. Contrairement à l’illustration qui fige un instant de l’histoire. La BD permet l’étirement du temps ou bien sa précipitation en fonction de ce qu’on raconte.

Inventer et diriger une collection de livres correspond davantage à mon regard de lecteur en partageant avec d’autres une expérience éditoriale commune et individuelle à la fois.

Ce sont mes envies de lecture qui guident les collections que je dirige.




- Etes-vous inquiet par l'arrivée du livre numérique et les bouleversements qu'ils vont induire sur la création et le droit d'auteur ? Qu'en est-il actuellement ? Les droits sont-ils identiques aux droits papier ?

Je ne suis pas inquiet, je suis même plutôt excité en tant qu’auteur par l’énorme bouleversement qui arrive. Car la vague est énorme et va tout chambouler à moyen terme.

Il va se produire dans l’édition la même révolution que dans la musique. D’une certaine manière je le déplore car ça va faire très mal à l’organisation économique du livre, aux habitudes et fonctionnements des auteurs, des éditeurs, des diffuseurs, des libraires, des bibliothécaires. C’est vraiment à craindre pour l’ensemble de ces professions et surtout pour les personnes qui les composent.

Mais le système éditorial et commercial du livre est arrivé à un point de déséquilibre et d’injustice tel, que tout mettre par terre pour rebâtir mieux et autrement me semble une bonne chose. Le livre numérique peut permettre cela malgré lui.

Les employés des maisons d’édition ont des salaires de misère, les libraires indépendants ne tiennent que par la passion, les auteurs ne peuvent vivre décemment des droits dérisoires qui leur sont imposés, les budgets d’acquisition des bibliothèques diminuent année après année, les associations de promotion de la lecture souffrent quasiment toutes de manque de moyens et de soutiens politiques... Le système du livre est à bout à l’image du système ultra-libéral dans son ensemble. Il faut tout réinventer et c’est excitant.

L’arrivée du livre numérique et du téléchargement ne me semble cependant pas viable pour l’édition jeunesse tant que le support reste une tablette rigide à plus de 500 euros, aussi belle soit-elle. En l’état actuel le livre numérique exclut les enfants de son utilisation.

Dans très peu de temps les tablettes seront souples (ça existe déjà en médecine ou à la NASA), elles seront faciles à manipuler, à emporter, se démocratiseront et deviendront le support de lecture le plus commun pour tout le monde. De la même manière qu’on télécharge déjà des films ou de la musique à pas cher pour un visionage ou bien de manière définitive, on téléchargera un livre pour une lecture ou bien pour sa bibliothèque numérique.

Le monde du livre doit se préparer à ça et il en est très loin !

L’objet livre tel qu’on le connaît et qu’on l’aime deviendra un produit dérivé. Le livre est déjà, et depuis longtemps, un luxe dans notre société. L’unique garantie de démocratisation du livre aujourd’hui c’est le prêt des bibliothèques. Le livre numérique peut permettre de redistribuer les cartes.

Les éditeurs proposent aux auteurs sur contrat les mêmes conditions de droits pour le numérique que pour l’impression papier. C’est scandaleux puisque les coûts sont beaucoup plus faibles. On frise l’escroquerie et le mépris !

En tant qu’auteur, je n’aurai plus grand intérêt à travailler avec des éditeurs dans ce contexte puisque je pourrai tout-à-fait diffuser mon travail à moindre frais par voie numérique et me garantir la quasi intégralité des droits. Si les éditeurs ne comprennent pas cela, ils se contenteront juste de gérer le fonds dont ils sont dépositaires et perdront un à un leurs auteurs. La création dès lors reviendra aux auteurs, sans éditeurs ni diffuseurs actuels, par le biais de sites de regroupements d’auteurs devenant les éditeurs de demain. J’espère possible dans ce contexte des associations avec des libraires indépendants qui deviendraient les uniques vendeurs des versions imprimées de ces futures créations. En gros de nouvelles alliances à défaut d’une véritable politique numérique équitable de la part des éditeurs.

La vague numérique devrait permettre une plus grande liberté de diffusion à l’échelle mondiale pour les auteurs, et une plus large proposition de livres aux lecteurs où qu’ils se trouvent.

Ce sont les regroupements d’auteurs les plus inventifs et qualitatifs qui l’emporteront et les métiers d’avenir du livre seront assurément traducteur et webmaster !




- Etes-vous impliqué dans la défense des droit des illustrateurs? Que souhaiteriez-vous faire passer comme message aujourd'hui ?

Je ne suis pas particulièrement impliqué aujourd’hui bien que convaincu que tout ça ne tourne pas rond. J’ai eu foi en la Charte des Auteurs pour ce qu’elle a accompli dans le passé mais ce dont nous avons tous besoin c’est d’un véritable syndicat mené par des professionnels. J’admire sincèrement les auteurs qui prennent de leur temps et de leur énergie pour s’occuper de la Charte ou d’autres organisations aujourd’hui, mais je ne crois pas que ce soit leur métier. Ni le mien.




- Vous vous occupez de la collection l'ABéCéDaire aux éditions de l'Edune. Comment se porte-t-elle ? Se vend-t-elle bien ? Allez-vous poursuivre avec une autre collection ?

J’ai effectivement créé la collection l’ABéCéDaire avec Philippe et Cathie Lesgourgues des éditions l’Édune. Cette collection a été accueillie au-delà de toute espérance et se porte correctement compte tenu des difficultés de diffusion que connaît l’éditeur.

Elle est loin d’avoir atteint son réel potentiel car trop nombreux sont ceux qui ne l’ont jamais vu ou n’en ont entendu parler. Elle a eu le mérite de faire découvrir les éditions l’Édune et surtout d’offrir des imagiers d’un nouveau genre dans le paysage éditorial jeunesse.

Je suis extrêmement fier de cette collection. Je la parcours régulièrement avec un indescriptible plaisir de lecteur.

Avec l’Édune toujours, je m’occupe maintenant de la collection EMPREINTE, petits livres souples associant récit, illustrations et narration BD. Une narration métissée qui me passionne. Les trois premiers titres sont sortis en novembre 2009, mais là encore la diffusion est trop étroite pour s’en satisfaire pleinement. Nous continuons vaille que vaille cette collection en espérant qu’elle bénéficie bientôt d’une plus large vitrine.




- Sur quels projets travaillez-vous actuellement ?

Je viens de terminer l’illustration d’une version ancienne du «petit Chaperon Rouge» écrite par Jean-Jacques Fdida aux éditions Didier jeunesse.

J’illustre en ce moment un livre pour petits aux éditions l’Édune sur un texte de Jean-Luc Coudray (que j’adore!) : «L’arbre et l’enfant»...

Ensuite je me réjouis de travailler de nouveau avec mon ami Henri Meunier sur un album intitulé «La rue qu’on ne traverse pas» aux éditions Notari (une première collaboration pour nous deux avec cet éditeur suisse).

Et puis il y aura un nouvel imagier dans la droite ligne de «Quelles couleurs !»... Mais c’est une toute autre histoire et ce n’est pas pour tout de suite !



Propos recueillis par Charlotte Javaux

Réalisé en Juin 2010

Voir aussi

- Le site de "Quelles couleurs!"
http://www.editions-thierry-magnier.com/mini/quelles_couleurs/album.php


- Le site de la la collection ABéCéDaire
http://labecedaire.editionsledune.fr/


- La collection Empreintes
http://www.editionsledune.fr/-Empreintes-.html


- La Page de Régis Lejonc sur Ricochet
http://www.ricochet-jeunes.org/illustrateurs/recherche/1022-regis-lejonc

Auteurs et illustrateurs en lien avec l'interview

Illustration d'auteur

Régis Lejonc

française