Ophélie

Marginale et marginalisée, Ophélie se cache sous des vêtements informes pour tenter de passer inaperçue. Le soir, elle s’isole dans son atelier de dessin, un hangar désaffecté qu’elle a découvert au hasard d’une balade nocturne, pour s’adonner à sa passion : dessiner en grand son héroïne… Mais elle découvre très vite qu’elle n’est pas la seule à apprécier la quiétude de l’endroit. Elle va devoir partager l’espace avec Ulysse, un jeune garçon un peu rondouillard et mal dans sa peau. Une ligne à la craie délimitera leur territoire respectif pour lequel ils vont lutter. Mais, même en luttant, on crée des liens…

Une histoire pour adolescents qui sonne juste dans le ton, dans les thèmes et dans la forme.
Le rejet, la différence, les blessures de l’enfance qui empêchent de s’épanouir et les premiers émois amoureux entre deux êtres si différents l’un de l’autre, et si différents des autres. C’est finalement la trame de toute adolescence. Reste le talent de l’auteure pour mettre des mots sur des émotions, chose tellement difficile quand on est ado, et même après.